Marc-Alexandre Brousseau veut rencontrer les syndicats

THETFORD. Le président du Comité de concertation économique des Appalaches (CCE), Marc-Alexandre Brousseau, souhaite présenter aux centrales syndicales CSN, FTQ et CSD un argumentaire visant à relativiser les risques réels entourant la présence d’amiante dans les matériaux issus de résidus miniers.

La rencontre qu’il demande avec les dirigeants syndicaux qui sont représentés au conseil d’administration de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) s’inscrit dans la démarche réclamant un assouplissement des règles en vigueur lors de travaux de génie civil.

«Nous avons eu l’occasion de transmettre notre argumentation aux dirigeants de la CSST et au ministre du Travail, Sam Hamad. Le temps est venu de le présenter aux centrales syndicales présentes au conseil d’administration et leur démontrer que des propositions raisonnables et sécuritaires sont possibles», a mentionné M. Brousseau.

Ce dernier, ainsi que les autres membres du CCE, se disent confiants de constater de la part des instances concernées une progression dans la modification des règles qui doivent, selon eux, respecter la logique et correspondre au risque réellement constaté. «Il s’agit d’un enjeu capital pour notre ville et notre région. Nous avons un dossier solide sur lequel nous appuyer. Je prendrai contact très prochainement avec les responsables de la CSN, FTQ et CSD afin de les rencontrer», a déclaré Marc?Alexandre Brousseau.

Rappelons que la CSST a décidé d’appliquer de façon plus rigoureuse sa réglementation sur les travaux de génie effectués en présence de résidus miniers qui contiennent du chrysotile. Ceci implique d’importantes répercussions sur le développement économique de la région alors que la grande majorité des travaux de voirie doit être réalisée à un coût anormalement plus élevé.