Une décision difficile à accepter

La Coop de Disraeli a fermé ses portes à la fin du mois de novembre et a mis tous ses employés à la porte après une semaine d’avis. Plusieurs d’entre eux travaillaient depuis plus de 30 ans pour la compagnie.

Si l’on se fie à ce qui est imprimé sur son calendrier 2015, la Coop se définie par l’audace, la solidarité, la coopération et à titre de partenaire. Je dois cependant lui concéder l’audace puisqu’il serait plus adéquat de parler de sauvagerie.

Je suis dégouté et outré de la stratégie de la direction de la Coop des Bois-Francs d’acheter la bannière BMR et de mettre ses employés à la porte pour se soustraire de ses responsabilités d’employeur. Avec cette action d’éclat, l’entreprise n’est pas près de recevoir le titre de meilleur employeur de la région.

Je suis membre de la Coop par choix et je demande à la direction de corriger la situation rapidement. Elle doit s’excuser publiquement vis-à-vis ses membres et son personnel. Je n’ai pas été consulté au sujet de ce projet et je doute que les autres membres l’aient été. Je demande à tous les employés de la Coop et de BMR d’avoir l’opportunité de postuler pour les postes restants.

J’ai honte d’être membre d’une telle organisation. J’enjoins tous les membres de la Coop de faire part à la direction de votre désaccord et d’exiger que la situation soit corrigée rapidement dans l’honneur et dans un esprit de coopération, de solidarité, de partenariat et d’audace. Je demande enfin à la direction de faire preuve de vision.

Sylvain Pilon, Coleraine