Deux Ironman pour Richard Tremblay cette saison

ADSTOCK – Richard Tremblay, un triathlète de 51 ans, a pris part à l’Ironman de Cozumel au Mexique au début décembre, ainsi qu’à celui de Nice en France en juin. Il en était alors à sa dixième compétition de la sorte en carrière.

À Cozumel, Richard Tremblay a obtenu la très respectable troisième position parmi les Canadiens de son groupe d’âge avec un temps de 11 heures et 28 minutes, terminant au total 477e sur 2 800 coureurs. Précision qu’un Ironman comprend trois disciplines : 3,8 km de nage, 180 km de vélo et 42,2 km de course.

« Les conditions ont été très difficiles pour les trois étapes, fait savoir l’athlète. Il s’en est fallu de peu pour que la nage soit annulée en raison des fortes vagues. Le temps était très venteux lors de l’épreuve du vélo et la course s’est déroulée sous une pluie diluvienne. »

À Nice, l’Adstockois a inscrit un chrono de 12 heures 43 minutes, ce qui lui a valu la 1 480e place sur 3 200 au classement général ainsi que la 100e place dans son groupe d’âge.

« Là aussi ça a été difficile car le relief était très montagneux. À titre indicatif, mon meilleur temps à vie est d’environ 10 heures 24 minutes. Des fois ça va bien, des fois ça va mal, mais il faut terminer. Il ne faut jamais lâcher », affirme-t-il.

Le quinquagénaire a aussi participé aux demi-Ironman de Magog en août et de Montréal en septembre. Il devra maintenant prendre du repos en vue de la prochaine compétition se tiendra à Mont-Tremblant en août. « Mon objectif est de terminer dans les quatre premiers de mon groupe pour faire partie de la sélection qui se rendra à Hawaï en octobre », mentionne-t-il.

 

De la détermination à revendre

Richard Tremblay s’entraine depuis de nombreuses années. Il est un bel exemple de courage et de persévérance pour les sportifs de la région car il est un athlète de calibre international au parcours peu commun, lui qui est père de quatre enfants et qui a perdu sa conjointe en 2006. Il a toutefois su se relever à la suite de cette difficile étape afin de poursuivre sa passion pour l’entrainement et le dépassement personnel.

« C’est certain que mes performances ont diminué quand ma femme est décédée. Mais par la suite, j’ai fait de bons résultats, par exemple en 2008. J’ai réussi à continuer sans trop m’écœurer. Je m’amuse et je voyage en même temps, donc c’est agréable », partage-t-il