Le gouvernement fait fausse route selon la CRÉ de Chaudière-Appalaches

MONTMAGNY. Le président de la Conférence régionale des élus (es) de Chaudière-Appalaches (CRÉ), Maurice Sénécal, se dit fortement inquiet des propos rapportés par des membres du gouvernement suggérant une éventuelle abolition des conférences régionales des élus.

La réaction du président de la CRÉ survient au lendemain de commentaires rapportés de membres du gouvernement du Québec, dont le ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, M. Pierre Moreau, sur une éventuelle révision des structures qui interviennent dans le développement régional, y incluant une abolition possible des CRÉ.

« Quand j’entends le ministre affirmé que les frais de gestion des CRÉ sont de 38 % alors qu’en réalité ils sont de 9 %, qu’on ait dédoublé d’autres structures alors que nous sommes reconnus comme l’interlocuteur privilégié du gouvernement et que nous agissons sur des dossiers à la demande même des ministères, on se dit que de fausses informations, de fausses prémisses mènent nécessairement vers une fausse route », mentionne le président de la CRÉ, Maurice Sénécal qui interpelle directement les ministres de la région, Dominique Vien et Laurent Lessard pour qu’ils corrigent le tir.

La CRÉ joue un rôle essentiel et unique dans le développement de la région de la Chaudière-Appalaches estime l’organisme et soutient qu’il est un forum nécessaire où se rejoignent autant les élus, maires et préfets.