La MRC opte pour le maintien de ses structures

THETFORD. Le conseil des maires de la MRC des Appalaches a finalement décidé de conserver la Société de développement économique de la région de Thetford (SDE) dans sa forme actuelle. Les élus estiment important de maintenir les structures en place et préserver l’expertise dans la région.

La directrice générale de la MRC, Marie-Eve Mercier, est convaincue que le gouvernement du Québec finira par réinvestir des sommes dans le développement régional d’ici les prochaines années. «Plusieurs MRC ont choisi de détruire leur structure pour repartir à zéro. De notre côté, nous serons prêts à recevoir les fonds qui seront disponibles lorsque le temps viendra», a-t-elle mentionné. 

Mme Mercier a toutefois affirmé que le scénario qui était sur la table en novembre dernier était complètement à l’opposé. «À ce moment-là, nous envisagions de tout rapatrier à la MRC, mais nous avons compris que nous avions des structures à préserver. Par contre, nous voulons prendre notre place. Il y aura désormais sept représentants de la MRC au conseil d’administration de la SDE. Il y en avait seulement quatre auparavant», a-t-elle dit. 

Dans le cadre de sa période de réflexion, qui comprenait également le volet touristique, la MRC des Appalaches a choisi de confier la direction de l’Office de tourisme au directeur général de la SDE, Luc Rémillard, dans le but de travailler sur une consolidation des forces. «Nous voulons que les deux entités respectent leur budget. Pour le moment, aucune perte d’emploi n’est à prévoir, mais c’est certain que s’il se rend compte qu’il y a du dédoublement dans les deux organismes, il se pourrait qu’une personne soit appelée à partir. Toutefois, ce n’est pas le but de cette démarche pour l’instant», a précisé Marie-Eve Mercier. 

 

 

 

 

 

 

Un accueil favorable

Le directeur général de la SDE, Luc Rémillard, s’est dit très heureux de ce dénouement même s’il y a encore plusieurs défis à relever. «Effectivement, il y avait de l’incertitude dans l’air depuis quelques mois. Cela vient nous rassurer dans une certaine mesure. Nous avons toujours un défi sur le plan financier puisque le dernier budget adopté fait état d’un déficit de 100 000 $, et ce, malgré des coupures de 350 000 $ en 2014», a-t-il indiqué.

Ce dernier croit tout de même qu’il est rassurant pour la région de savoir que les services de développement seront préservés. «Nos sondages réalisés depuis dix ans auprès de la clientèle qui ont fait affaire avec nous démontrent un fort degré de satisfaction, donc, je crois que c’était logique de conserver un modèle gagnant», a-t-il conclu.

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Une petite victoire pour la région