En réponse à la pétition en faveur des éoliennes

Où étaient ces personnes à la séance du conseil de Saint-Pierre-de-Broughton lorsque les règlements sur les projets éoliens furent adoptés?

On ne s’inquiète pas des inconvénients de ces mastodontes sur la santé, l’environnement, les hausses de tarifs d’Hydro-Québec, la dévaluation des propriétés et des terres agricoles, les bris et les coûts d’entretien des routes, la déprime et le désespoir des gens enclavés et victimes de leurs présences et des ultra-sons émis par ces géantes, sous prétexte que la municipalité a besoin d’argent. Le village d’environ 50 maisons cherche à transférer son endettement.

Le but de réduire de moitié la distance d’implantation de 1000 mètres à 500 mètres est de doubler le nombre et la grosseur des éoliennes sur un territoire donné ainsi que les revenus d’une minorité sans affecter les redevances de la municipalité.

Les gens en ont ras le bol de payer inutilement pour des projets qui n’enrichissent que les convoiteurs et deux douzaines de personnes au détriment du milieu humain et environnemental. Les taxes municipales constituant le principal revenu, il faut balancer le budget et non s’en balancer en pelletant ses dettes sur les rangs, des vaillants occupants.

L’Allemagne et l’Australie ont été les premiers à installer des parcs éoliens et ont aussi été les premiers à les démanteler. Et pourquoi autant de poursuites, de recours, de mécontentements et de divisions parmi la population de nos municipalités limitrophes dues à l’imposition de parcs éoliens?

Il faut faire nos devoirs et consulter les études et expertises existantes sur le sujet avant de signer un chèque en blanc aux marchands de loteries qui ne veulent pas «s’enrichir personnellement» et d’approuver leur demande de règlements plus propices. Propices à qui?

Christian Noël

Saint-Pierre-de-Broughton

 

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