Hockey au Cégep de Thetford : s’inspirer du football

À leur quatrième saison dans la Ligue collégiale AAA, les Filons du Cégep de Thetford peinent encore à trouver du succès eux qui n’ont réussi qu’à gagner trois matchs sur 23 jusqu’à maintenant cette saison.

Alors que les équipes au football et au basketball amassent les succès, en hockey, les Filons croupissent dans les bas-fonds du classement de la ligue depuis leur arrivée. «C’est normal que ce soit plus difficile au début. L’Académie de basketball avait déjà un historique avant d’arriver ici alors on ne peut pas comparer avec le hockey, soutient le directeur général du Cégep de Thetford, Robert Rousseau. Il ne faut pas oublier qu’au football nous avons déjà perdu 99 à 0. En dix ans, nous sommes passés à une équipe qui les gagnait presque dans le sens contraire. Je pense que ce n’est qu’une question de temps pour le hockey.»

Il faut mentionner que l’équipe a eu des déceptions l’an passé puisque plusieurs joueurs ne se sont finalement jamais présentés après avoir percé différents alignements dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Selon M. Rousseau, c’est pratiquement comme si l’équipe avait perdu sa meilleure ligne offensive, sa meilleure paire défensive et son meilleur gardien de but juste avant d’entamer la saison. Cela a eu des répercussions sur les résultats l’an dernier et aussi cette année. D’ailleurs, seulement quatre vétérans de la saison passée étaient de retour au mois d’août 2015.

«C’est une équipe très jeune. Nous nous attendions à remporter plus de matchs, mais nous savions que ce serait une année de reconstruction. Notre objectif est de sortir forts en 2016-17. Nous avons quelques joueurs qui ont le potentiel d’être dominants et de nous donner une équipe gagnante, mais il va falloir les amener là», raconte Robert Rousseau.

À long terme, les responsables du programme veulent en arriver à établir une continuité afin de ne pas retomber dans les reconstructions. «Il faut créer un cycle où quand on voit nos meilleurs partir, les recrues peuvent les remplacer sans perdre en compétitivité. Comme le football, c’est quelque chose qui ne se bâtit pas en deux ou trois ans. Nous sommes toutefois persuadés d’arriver à un programme de hockey tout aussi couronné de succès qu’au football», conclut le directeur.