Vandalisme au cimetière de Black Lake

MÉFAITS. Le cimetière du secteur Black Lake à Thetford Mines a été la cible des vandales au cours des trois dernières semaines. En effet, une quinzaine de pierres tombales ont été renversées sur le côté.

Le citoyen Henri-Paul Laroche, qui offre de son temps pour entretenir l’endroit, a mentionné que ce n’est pas la première fois que de tels gestes sont commis. L’an dernier, plusieurs monuments avaient aussi été vandalisés.

Selon lui, des jeunes pourraient être à l’origine de ces délits. «J’ai avisé à deux reprises la direction de la polyvalente. L’an dernier, ils arrivaient par le bois. Je voyais leurs traces. Cette année, j’ai décidé d’appeler la police», a-t-il dit.

La sergente Annie Gilbert de la Sûreté municipale trouve cette situation déplorable. «C’est un manque de respect pour les familles endeuillées. De plus, cela leur occasionne des démarches. Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas reçu de plaintes formelles, mais nos patrouilleurs seront plus présents dans le secteur au cours des prochains jours», a-t-elle indiqué.

Des lots à l’abandon

Le Courrier Frontenac s’est rendu au cimetière de Black Lake pour constater les faits dénoncés. Une quinzaine de pierres tombales supplémentaires étaient aussi face au sol, tandis que plusieurs autres menacent à leur tour de tomber. L’état du terrain serait en cause.

D’après M. Laroche, chaque famille a la responsabilité d’entretenir le lot de leur défunt. Il a confié que certaines d’entre elles refusent de le faire, alors que dans d’autres cas, les familles sont éteintes, surtout dans l’ancienne partie aménagée au début des années 1900.

«Je ne peux pas toucher à une pierre tombale sans en avoir eu l’autorisation. Toutefois, après trois ans, lorsqu’un monument dérange, ceux qui s’occupent de la pelouse ont le droit de le déplacer sur le bord du chemin dans le cimetière. Je ne suis pas d’accord avec cette pratique parce que je n’aimerais pas cela voir celui de mes parents à cet endroit», a déclaré M. Laroche.

Notons qu’au moment d’écrire ces lignes, quatre pierres tombales étaient également face au sol au cimetière St-Alphonse.