Réponse aux citoyens avisés de St-Joseph-de-Coleraine

Depuis le début des discussions entourant le dossier de l’aréna de St-Joseph-de-Coleraine, le conseil de la Ville de Disraeli a toujours affirmé et maintenu le désir de ne pas s’ingérer dans la décision de la Municipalité concernant l’avenir de son aréna, ce que nous avons tous respecté.

Par contre, à la suite de la publication parue dans le Courrier Frontenac du 19 avril, je me vois dans l’obligation de rectifier certaines affirmations du «Comité de citoyens avisés de Coleraine».

Dans un premier temps, ces gens sont tellement avisés qu’ils trouvent le moyen de mélanger le dossier du bâtiment de cirque, parrainé par la commission scolaire, et le dossier de l’Aréna 76 de Disraeli. Le coût estimé du projet du bâtiment de cirque se chiffre entre 5 et 7 millions $ et celui du projet de rénovation de notre centre sportif qui est de l’ordre de 2,7 millions $.

Dans un deuxième temps, il ne faut surtout pas négliger l’étude réalisée par la firme SODEM (BC2), dont les coûts ont été payés conjointement par la Ville de Disraeli et la Municipalité de St-Joseph-de-Coleraine, qui stipule clairement dans son rapport qu’un seul aréna suffirait à combler l’ensemble des activités pour tout le Secteur-Sud, qui regroupe environ 8 000 citoyens. Il ne faut surtout pas oublier la pertinence, pour toutes les municipalités, de s’asseoir à la même table et de réfléchir afin de se donner une vision de loisirs pour l’avenir.

Nous croyons, à Disraeli, qu’il faut considérer qu’un investissement de l’ordre de 5 millions $ pour les deux arénas qui totalisent ensembles tous sports de glace confondus, seulement 140 utilisateurs locaux, nous apparait d’un illogisme évident étant donné que nous laissons pour compte la presque totalité des autres citoyens.

Le Québec a évolué et beaucoup changé depuis la construction de ces arénas (40 ans). Notre région et le Secteur-Sud n’y font pas exception. Notre population vieillit et il faut, en tant que représentant des citoyens, gérer de façon adéquate en fonction de la nouvelle réalité et des besoins. Il y a beaucoup d’infrastructures et de moins en moins d’utilisateurs. Le renouvellement de celle-ci implique des investissements importants, mais également une réflexion profonde de tous les intervenants.

Serait-il logique de demander à la population ce qu’elle veut exactement comme services pour les années à venir?

Je vous laisse sur cette réflexion, mais il serait impératif de s’asseoir tous ensemble et de réfléchir à une vision à long terme pour la survie du Secteur-Sud.

Jacques Lessard

Maire