Garder son nom, c’est conserver et protéger son identité

L’article de Mme Georgette Gazaille publié dans la section «Opinion du lecteur» du Courrier Frontenac (18 octobre 2017) m’a vivement interpellée. Les propos tenus me questionnent à plusieurs niveaux et m’amènent aujourd’hui à réagir. 

Tout d’abord, le fait de minimiser l’engagement volontaire et honnête des personnes qui se présentent au conseil municipal de la Paroisse de Disraeli en les faisait paraître telles de vulgaires marionnettes de M. André Lavoie manque totalement de respect et d’intégrité. Je doute que Mme Gazaille ait pris la peine de rencontrer personnellement toutes ces personnes pour avancer de tels propos et porter ce jugement sans fondement.

Se peut-il que ces personnes aient simplement le désir de s’investir et de faire avancer notre belle municipalité? Se peut-il qu’un changement de garde soit bienvenu de temps à autre ne serait-ce que pour apporter un nouveau regard sur les différents enjeux de la Municipalité, proposer de nouvelles idées et de nouveaux projets sans que cela ne fasse référence à des intentions malicieuses? L’usure du pouvoir amène souvent une forme d’indifférence face aux besoins des citoyens. Le refus de reconnaître la pétition contre le changement de nom proposé par le conseil actuel en est un bel exemple…

Ensuite, établir des parallèles entre d’anciennes pratiques et celles qui seront adoptées par un nouveau conseil m’apparaît également tendancieux puisque rien en ce sens n’a été soulevé par l’équipe de Jacynthe Patry. D’ailleurs, les engagements inscrits dans leur brochure de campagne indiquent clairement que l’option d’une fusion ne fait AUCUNEMENT partie de leurs intentions. Au contraire, il y est mentionné leur volonté d’être à l’écoute des citoyens et d’améliorer les communications.

De plus, les mécanismes d’une fusion, lorsque ceux-ci doivent s’appliquer, n’ont rien à voir avec les noms des parties en cause, et ce, qu’ils soient identiques ou pas. Ils s’appuient sur la volonté citoyenne qui y voit des avantages réels pour les deux parties impliquées. Et tant que cette majorité citoyenne ne se mobilise pas pour ce faire, aucune fusion ne peut s’amorcer.

En terminant, je trouve désolant de lire des propos qui ressemblent davantage à un règlement de compte en règle en n’apportant aucun nouvel éclairage au débat, mais qui, par contre, viennent discréditer des personnes désireuses de s’engager au service de leurs concitoyens.  Et Dieu sait que c’est de plus en plus rare de nos jours!

En lisant vos propos, Madame, je suis maintenant convaincue du bien-fondé de ma décision d’appuyer l’équipe de Jacynthe Patry.

Céline Frenette,

Municipalité de la Paroisse de Disraeli

Ce texte d’opinion a été écrit en réaction à celui-ci : Garder son nom, c’est faciliter la fusion