L’énergie éolienne représente des coûts faramineux pour les Québécois

Les blocs d’énergie de sources spécifiques, comme l’éolien, ont représenté des coûts d’approvisionnement supplémentaire estimés à 2,5 milliards $ de 2009 à 2016, montant qui a été inclus dans les tarifs d’électricité de la clientèle québécoise.

C’est ce que révèle la vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, dans son plus récent rapport «Portrait – Établissement des tarifs d’électricité d’Hydro-Québec et autres sujets d’intérêt». Elle indique que de 2003 à 2014, «le gouvernement du Québec a adopté successivement plusieurs décrets visant l’approvisionnement du distributeur par les blocs d’énergie».

La vérificatrice générale note que les besoins de la clientèle québécoise doivent être comblés en priorité par ces sources d’énergie. Autrement dit, le distributeur Hydro-Québec est contraint d’acheter cette énergie avant celle des grandes centrales hydroélectriques pourtant moins dispendieuse. Par exemple, en 2016, il en coûtait 8,96 ¢/kWh (kilowatt heure) pour l’électricité postpatrimoniale (éolien et autres sources alternatives), par rapport à 2,67 ¢/kWh pour l’électricité patrimoniale (hydroélectricité).

Cette situation devrait se poursuivre puisque dans le Plan d’approvisionnement 2017-2026 d’Hydro-Québec, on prévoit une augmentation de l’apport de l’énergie postpatrimoniale, de 15,4 TWh (térawatt-heure) en 2017 à 19,2 TWh en 2026, et ce, malgré des surplus anticipés variant entre 9,1 TWh et 13,3 TWh par année. L’approvisionnement en énergie patrimoniale devrait quant à elle rester stable à 178,9 TWh.