Des élèves en adaptation scolaire initiés à la robotique

Les élèves de la classe d’adaptation scolaire de l’école Saint-Gabriel à Thetford Mines présentaient récemment les résultats de leur travail dans le cadre du projet de robotique.

Depuis le 7 mai dernier, à raison de quelques périodes par semaine, les élèves ont l’occasion de se familiariser avec ce monde et les différentes facettes qui y sont reliées.

«C’est un projet qui nous a été proposé par Dave Tardif, conseiller pédagogique à la Commission scolaire des Appalaches. Il est familier avec la robotique et il a organisé d’autres activités comme celles-ci auparavant, mais en adaptation scolaire, c’est du jamais vu», a expliqué Carl Champagne.

Sa collègue Carine Corriveau et lui ont immédiatement décidé d’aller de l’avant quand on leur a parlé de cette possibilité. «Nous voulions démontrer que ce projet s’adressait à tout type de clientèle, incluant la nôtre. Nous nous sommes un peu lancés dans l’inconnu parce que c’est quelque chose avec lequel nous étions moins familiers. Nous avons eu un peu de coaching et par la suite nous avons laissé aller notre créativité et notre imagination», a poursuivi M. Champagne.

Selon lui, ils ont dû adapter certaines choses, mais les élèves ont montré beaucoup d’enthousiasme dès le départ. «Nous avons des jeunes avec des troubles langagiers, une déficience intellectuelle légère et diverses problématiques, alors nous sommes allés de façon progressive en respectant leur rythme. Toutefois, ils ont très bien embarqué, donc c’était très plaisant pour nous et pour eux. C’était aussi enrichissant pour nos élèves parce qu’à travers cette activité, ils ont pu apprendre les mathématiques sous un autre angle, le français, l’anglais, les arts et différentes techniques de travail. Avec l’utilisation du iPad, nous avons pu évoluer dans leur réalité à eux.»

Les responsables de la classe d’adaptation scolaire souhaiteraient répéter l’expérience, et ce, plus tôt lors de la prochaine année scolaire. «Nous ne sommes pas allés jusqu’au bout du potentiel de ce projet puisque nous avons commencé tard. Nous invitons aussi nos confrères et consœurs de la commission scolaire à emboîter le pas», a conclu M. Champagne.