News Out devient Maybe the last

Le groupe News Out a annoncé la semaine dernière qu’il changeait de nom et devenait Maybe the last. Les musiciens croient que cela les aidera davantage à percer le marché.

«Au fil du temps, nous nous sommes mis à avoir des contacts dans l’industrie et à discuter de notre futur. Après mûre réflexion, nous en sommes venus à la conclusion que pour avoir une chance, ça nous prenait un nom plus unique. News Out, tu écris ça sur Google et tu tombes sur Fox, CNN, etc.», explique Anthony Bouffard.

Le groupe voulait également se renouveler et avoir un nom qui représente leurs valeurs. «Nous avons cherché longtemps avant d’arriver à Maybe the last (en français : peut-être la dernière). Nous n’avons pas nécessairement de rituels, mais notre devise est de nous dire avant un spectacle ou la création d’une chanson de faire comme si c’était la dernière fois», poursuit le chanteur.

C’est la sortie d’une nouvelle chanson qui a précipité le changement de nom. «Nous sommes venus à l’évidence que si nous la sortons avec News Out et que nous voulons faire une grosse campagne de publicité, si dans six mois nous changeons de nom, ça va mêler les gens. Il valait donc mieux le changer tout de suite. Nous ne renions pas ce que nous avons fait par le passé en étant News Out.»

De plus en plus difficile

Le monde de la musique est de plus en plus difficile, surtout auprès des compagnies. Auparavant, un groupe était découvert et on investissait de l’argent afin de le produire. «Aujourd’hui c’est : combien as-tu d’argent à investir? Plus un groupe peut amener d’argent, plus on va te supporter», explique Julien Bouffard.

Maybe the last est actuellement parrainé par Crispin Earl, membre du groupe canadien The Veer Union. Il a aussi créé sa propre compagnie de production The Rock Shop Entertainement. Julien a participé à quelques-uns de ses projets dans les derniers mois.

«C’est vraiment juste le nom qui change. Nous ne renions pas ce que nous sommes, c’est seulement un nouveau départ pour mieux avancer.» – Anthony Bouffard

«Ça fait 15 ans que son band tourne. Il nous donne des conseils. Il est passé par-dessus plusieurs choses et il nous dit quoi éviter», indique Julien.

Nouveau single

Le single «If I die» sortira le 14 septembre. Il s’agit d’un nouveau pas pour le groupe qui vise à être de plus en plus accessible. «C’est difficile à faire. Si tu n’es pas le moindrement accessible, tu as encore moins de chances de percer. Ça prend de belles mélodies et des paroles qui vont toucher les gens. Nous ne voulons pas perdre nos racines, mais nous savons nous adapter», soutient Anthony.

«Malheureusement, plusieurs disent que le rock est en train de mourir, mais nous voulons faire partie des gens qui font en sorte que le rock va devenir plus populaire», ajoute Julien.
La sortie d’un seul morceau suit aussi la tendance actuelle de l’industrie. «Les bands les plus populaires font ça, sortir des singles. Ça garde l’intérêt des gens parce que plutôt d’attendre plusieurs mois avant de sortir quelque chose, tu arrives continuellement avec du nouveau matériel», mentionne Julien. Un album, réunissant les meilleurs singles du groupe, pourrait éventuellement voir le jour.

«Le but ultime c’est d’essayer d’être un band mondial. Tout le monde veut ça. Présentement, nous devons travailler pour gagner notre vie, mais si nous pouvions nous concentrer seulement sur le groupe, ça avancerait plus vite», confie Anthony.

Pour eux, c’est plus que de la musique. «Les gens pensent que c’est seulement le fait de jouer, mais c’est tellement plus. Avec tous les à-côtés, s’occuper de ça devient comme si tu créais ta propre entreprise», conclut Julien.