Pierre-Luc Daigle mise sur les enjeux locaux

Le représentant du Parti libéral dans Lotbinière-Frontenac, Pierre-Luc Daigle, estime être le seul candidat à prendre des engagements locaux jusqu’à maintenant. Il a martelé ce message à quelques reprises vendredi matin lors de son bilan de mi-campagne.

«Les autres nous répètent les engagements de leurs partis. Je suis le seul candidat qui parle de la réalité locale. J’aime les idées de mon parti qui sont très concrètes, mais je me présente pour devenir député de Lotbinière-Frontenac, pas pour expliquer aux gens ce que le gouvernement a décidé. Je veux pousser à l’État nos priorités. C’est ce dont je parle lorsque je rencontre les gens et participe aux débats», a mentionné le candidat libéral.

Son premier engagement concerne la pénurie de main-d’œuvre qui sévit dans la région. «Il faut accompagner nos entreprises et les autres secteurs de l’économie. Il faut mieux les outiller et personnaliser l’offre de services. Il y a des entreprises qui me disent qu’elles refusent des contrats. Il y en a qui vont en mission pour recruter des travailleurs francophones d’ailleurs», a expliqué M. Daigle.

Ses collègues de Chaudière-Appalaches et lui s’engagent à soutenir la création d’un centre de recrutement qui assurera une cohésion entre les démarches menées par les employeurs, les organismes et les municipalités pour attirer des travailleurs immigrants. Ce centre permettrait de réunir sous un même toit les démarches pour attirer des travailleurs et s’assurerait que l’offre de services pour l’accueil et l’intégration est optimale.

Maintien des services en santé  

Le candidat libéral de Lotbinière-Frontenac affirme aussi qu’il est important de maintenir tous les services offerts dans la région en santé. «Nous avons deux CLSC sur le territoire en plus de l’hôpital. Maintenant que les réformes sont faites, nous regardons en avant. Nous devons avoir des garanties sur leur avenir et que l’on développe les services offerts.»

Quant à l’hôpital, il reconnait que beaucoup de travail a été accompli au fil des ans et que la prochaine étape est la modernisation du bloc opératoire. «Il faut que ce projet avance et je m’engage à pousser ce genre de dossier. C’est à cela que ça sert un député. Ce projet fera partie de mes priorités.»

Concernant la réforme du ministre Gaétan Barrette, le candidat croit qu’elle est bonne, mais que les gens qui œuvrent au sein de l’établissement thetfordois doivent retrouver leurs repères. «Il y a des choix qui ont été faits sur la gestion. Maintenant, il faut savoir qui est le patron dans la bâtisse. Est-ce que ça passe par un coordonnateur ou un responsable attitré par le CISSS? Il faut le savoir.»

«Les gens veulent voir un candidat qui comprend et qui est capable de faire avancer les réalités de la région» – Pierre-Luc Daigle

Se tenir debout

Le candidat Daigle se dit également prêt à défendre le dossier entourant la valorisation des sites miniers. S’il est élu, il a l’intention d’initier des projets. «Nous avons une expertise locale dont il faut se servir. Si Asbestos est capable de le faire, nous le sommes aussi. Je suis prêt à faire front commun avec la région. Je suis le seul candidat qui s’engage clairement sur cette voie. L’amiante fait partie de l’histoire de la région.»

La position contestée du directeur de santé publique de Chaudière-Appalaches, le Dr Philippe Lessard, n’effraie pas le candidat libéral. «Moi, je vais me tenir debout. Je n’accepterai pas que l’on reproche l’histoire de la ville et de la région. Les procédés ont évolué. Nous sommes capables de gérer le taux de présence de résidus et la santé publique doit le comprendre. Ce n’est plus comme il y a 100 ans. La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNÉSST) doit aussi faire son bout de chemin. Il ne faut pas que l’on traite Thetford comme partout ailleurs au Québec. Nous ne le disons pas trop fort, mais il y en a partout des résidus. Il faut que l’on soit capable de travailler intelligemment», a déclaré Pierre-Luc Daigle.

Enfin, il indique être en faveur du projet de développement du pôle récréotouristique du Mont Adstock qui aura besoin de l’aide du gouvernement pour se réaliser. «Ce que j’ai senti lors de ma présence au dernier conseil des maires de la MRC, c’est qu’il s’agit d’une priorité régionale. C’est l’endroit où il y aura probablement le plus de développement récréotouristique dans les prochaines années. Je vais appuyer le maire Pascal Binet là-dedans», a conclu le candidat.