Dossier East Broughton : le SCFP s’explique

La publication d’un communiqué de presse du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) entourant le processus de renouvellement de la convention collective des 16 employés municipaux d’East Broughton, le 9 mai dernier, a fait réagir Annie St-Ours.

Le syndicat mentionnait, entre autres, que «les employés municipaux cols bleus et cols blancs d’East Broughton ont adopté à l’unanimité un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève».

Or, dans une lettre d’opinion adressée au Courrier Frontenac, la secrétaire auxiliaire pour la Municipalité a tenu à rectifier le tir. Elle déclare notamment que «les cols blancs n’ont pas été informés qu’un tel vote aurait lieu lors de ladite réunion. Les cols blancs n’ont donc pas voté. De plus, il y avait plusieurs absents chez les cols bleus. L’unanimité concerne donc les quelques employés municipaux présents à ladite réunion du 7 mai dernier et non pas les 16 employés syndiqués», peut-on lire.

Questionné à ce sujet, Sébastien Goulet du service des communications au SCFP a répondu que «les deux membres cols blancs ont été convoquées verbalement la veille de l’assemblée du 7 mai (donc le lundi 6 mai) alors qu’elles étaient au travail. Ce mode de convocation est la pratique courante au sein de ce petit groupe.»

Il ajoute que «lorsqu’une résolution est adoptée à l’unanimité dans une assemblée générale d’un syndicat, il s’agit nécessairement de l’unanimité des personnes présentes. Dans ce cas-ci, 8 membres du syndicat sur 16 étaient présents, pour un taux de participation de 50 %. C’est un taux tout à fait normal dans un tel contexte. La décision de voter sur des moyens de pression a été prise à l’assemblée par les membres, et non pas à l’avance.»

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