MRC des Appalaches : plus de 23 millions $ pour des projets d’infrastructures

Les Municipalités de la MRC des Appalaches des circonscriptions de Lotbinière-Frontenac et Mégantic bénéficieront d’un montant de 23 552 474 $, consenti dans le cadre du Fonds de la taxe sur l’essence fédéral (FTE) et de la contribution du gouvernement du Québec pour les cinq prochaines années. Ces sommes leur permettront de réaliser des travaux d’infrastructures prioritaires.

Le FTE est une source de financement indexé et à long terme qui appuie chaque année des projets d’infrastructures locales partout au Québec. Au total, les Municipalités du Québec se partageront 3,415 milliards $, dont 2,564 milliards $ proviennent du Fonds. Les autres 851 millions $ sont issus de la contribution additionnelle du gouvernement du Québec.

Les députés de Lotbinière-Frontenac et Mégantic, Isabelle Lecours et François Jacques, en ont fait l’annonce, le lundi 15 juillet, au nom de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest.

Les montants alloués pourront être utilisés afin de réaliser des travaux liés à l’eau potable, au traitement des eaux et à la voirie locale. Ceux-ci bonifieront entre autres les services à la population par l’amélioration énergétique des bâtiments municipaux ou aux infrastructures municipales à vocation culturelle, communautaire, sportive et de loisir.

La nature des travaux qui seront exécutés reste toutefois à préciser. «Nous souhaitions surtout que l’on annonce la contribution parce que d’habitude elle se fait tous les quatre ans. Il s’agit d’une très bonne nouvelle», a indiqué le préfet de la MRC des Appalaches, Paul Vachon.

Le délai d’annonce pour cet octroi couvrant les années 2019 à 2023 est dû au fait que les Municipalités du Québec, par l’entremise du gouvernement provincial, avaient demandé un réexamen des modalités afin d’inclure certains bâtiments municipaux (hôtels de villes, casernes de pompiers, garages, bureaux et entrepôts), ainsi que les barrages et les travaux en régie. Le fédéral a toutefois refusé ces requêtes même si elles faisaient consensus au Québec.