Des panneaux d’interprétation pour immortaliser le passé de Sacré-Cœur-de-Marie

La Municipalité d’Adstock a procédé à l’installation de cinq panneaux d’interprétation historiques dans le secteur de Sacré-Cœur-de-Marie, grâce à une subvention provenant du Fonds culturel de la MRC des Appalaches.

Cette action s’inscrit dans une suite logique après la citation de certains bâtiments historiques en 2015 dans ce secteur, ainsi que l’instigation de la Place des Ancêtres en 2016.

C’est autour des années 1860 que les premiers colons se fixent dans la partie nord du canton de Thetford, avant que les mines accélèrent la colonisation dans la partie sud. La toute première mission catholique dans le canton de Thetford est fondée en 1871 sous le nom de Très-Saint-Cœur-de-Marie et la première municipalité en 1875. Après de multiples scissions du canton, c’est en 1909 que le nom Sacré-Coeur-de-Marie devient officiel comme nom de municipalité (pour former quelque cent ans plus tard Adstock).

«Ces panneaux d’interprétation permettent notamment de replacer dans son contexte la fondation de cette ancienne municipalité qui est la toute première du canton de Thetford. De plus, il est important de se souvenir de notre passé et de le perpétuer à travers le temps, tant pour nos citoyens d’ici que pour les visiteurs d’ailleurs qui pourront apprécier les textes et les photographies d’époque. D’autres panneaux d’interprétation sont aussi prévus dans d’autres secteurs de la Municipalité afin de rappeler l’héritage et les ancêtres qui ont forgé les différentes communautés», de mentionner le maire Pascal Binet qui est historien de formation.

Il est donc possible d’en apprendre davantage sur l’histoire entourant le presbytère, l’église patrimoniale, le cimetière, l’école du village et le Grand Morne, car des panneaux d’interprétation ont été placés à proximité de chaque lieu. Le secteur Sacré-Cœur-de-Marie se distingue aujourd’hui par son panorama agroforestier dont l’acériculture et la production maraîchère y sont très présentes. D’ailleurs, l’incubateur agroalimentaire, une terre-école qui répond aux besoins des aspirants agriculteurs, y a amorcé ses activités en 2017. Un retour dans le temps, puisqu’à l’époque les cultivateurs allaient épuiser leur surplus et la campagne immédiate était considérée comme le garde-manger de la ville.