La Régie des alcools suspend le permis du Bar le Cactus pour 14 jours

Dans une proposition conjointe, la Régie des alcools, des courses et des jeux a suspendu le permis du Bar le Cactus de Thetford Mines à la suite de deux événements impliquant la présence de personnes mineures dans l’établissement de la rue Notre-Dame Est.

La décision a été rendue par les juges administratives Me Marie-Jeanne Duval et Me Liane Dostie, le 9 juillet dernier. La suspension est effective ces jours-ci et la réouverture devrait se faire le jeudi 5 septembre.

Selon le document disponible sur le site Web de la Société québécoise d’information juridique (SOQIJ), le 3 mars 2018, des policiers de la Sûreté municipale de Thetford Mines ont constaté la présence d’une personne mineure. Par la suite, le 29 novembre 2018, les policiers notent dans l’établissement la présence de cinq jeunes de moins de 18 ans, qu’une personne mineure travaille comme disc-jockey (DJ) et qu’un préposé vend des boissons alcooliques à l’un d’entre eux.

«Lors du premier événement, une mineure qui se trouvait à l’extérieur a été interpellée, mais elle a dit qu’elle était sur place, donc il y a eu un jugement là-dessus. C’était avant que je devienne propriétaire, mais quand tu achètes le permis, l’historique vient avec», a expliqué l’actuel propriétaire, Julien Houle, en entretien avec le Courrier Frontenac.

Le deuxième événement s’est produit lors d’une soirée étudiante. «Les policiers ont effectué une descente et ils ont reconnu l’un des mineurs qui se trouvait derrière la console. Ils le connaissent parce qu’il produit des fausses cartes. Ce n’est pas un employé et ils n’avaient aucune preuve de cela. Ils se sont seulement limités à dire qu’il se trouvait derrière la console. Ce serait illogique que j’emploie une personne mineure. Puis, le portier a vérifié les cartes, mais quelques-unes devaient être fausses», a déploré M. Houle pour qui c’était la première fois qu’un tel événement se produisait dans l’un de ses bars.

Dans la décision, il est mentionné que le Tribunal considère que les mesures indiquées à l’engagement volontaire afin d’éviter à l‘avenir la présence de personnes mineures dans l’établissement sont efficaces et appropriées.