Le ministre de l’Agriculture en mode écoute

Le ministre de l’Agriculture, André Lamontagne, a profité de son passage dans Lotbinière-Frontenac, le lundi 23 septembre, pour échanger avec des agriculteurs, membres de la relève agricole et divers intervenants au sujet de l’importance économique de ce secteur d’activité dans la région.

Il a commencé sa tournée à la Ferme Poirier située à Sainte-Agathe-de-Lotbinière. Il a consacré environ une heure de son temps à une dizaine d’agriculteurs présents sur place. Il s’est ensuite rendu à l’incubateur agroalimentaire des Appalaches à Adstock et le tout s’est poursuivi avec une table ronde. Plusieurs sujets ont été abordés comme la construction d’un centre de transformation agroalimentaire.

«Ce que je retiens, c’est qu’il y a un super beau projet ici à Adstock et qu’il semble y avoir des embûches, notamment au niveau de l’accompagnement du financement et au point de vue de certains zonages. Je sors d’ici avec une grande motivation pour accompagner ma collègue Isabelle Lecours afin de faire en sorte qu’il puisse se réaliser», a mentionné le ministre Lamontagne.

La lourdeur administrative dans certains programmes, l’aide disponible à la relève agricole, la transformation alimentaire et l’accessibilité au marché font aussi partie des sujets discutés. «À la suite des échanges que nous avons eus, je vais m’assurer que mon équipe communique avec eux, mais aussi avec les ressources pour les mettre en lien. C’est sûr que le gros du travail revient à l’entreprise, mais nous devons lui donner tout ce que nous pouvons comme soutien».

L’agriculture en santé?

Interrogé à savoir comment se porte, à son avis, l’agriculture au Québec, le ministre Lamontagne a d’abord souligné la passion et la créativité de tous ceux et celles qui travaillent dans ce domaine.

«L’idée que je me fais de cela, c’est que ça ne se peut pas que ça aille mal quand je vois tous ces gens. C’est sûr que nous sommes dans un contexte mondial. Il y a toutes sortes de changements qui se passent. Il y a la gestion de l’offre et les accords commerciaux. Il n’y a pas d’environnement qui n’a pas ses défis et difficultés, mais ceux qui œuvrent dans le milieu agricole ont de l’énergie et de la passion. D’être associé à eux et chercher à les aider de la meilleure façon possible, c’est très stimulant.»

Enfin, quant aux audiences publiques sur l’utilisation des pesticides, le ministre de l’Agriculture a indiqué qu’il suivra les travaux en cours et accueillera avec grand intérêt le rapport qui sera déposé dans les semaines ou mois à venir.