Des coureurs de la région s’illustrent

Sept athlètes de la région ont réalisé de solides performances lors de la 3e édition du Marathon du P’tit train du Nord qui a eu lieu dernièrement.

Dans la catégorie des 40-49 ans, Yann Boudjack y est allé d’un chrono de 3 h 11 min 37 s le qualifiant ainsi à la fois pour les marathons de Boston et de Chicago puisque les normes d’accès sont respectivement de 3 h 15 min et 3 h 25 min. L’athlète a déjà couru à maintes reprises cette distance de 42,192 km, participant même aux fameux marathons de Berlin et de New York. Sa prouesse lui permettait de décrocher le 76e rang sur plus de 400 coureurs. Il sera d’ailleurs du départ à Chicago en octobre 2020.

Christina Goulet, qui en était à sa première expérience sur la distance, a réalisé un temps de 4 h 5 min 46 s, ce qui était bon pour une 88e position sur 167 coureuses. Pour la jeune maman de deux bambins, ce fut tout un tour de force de se préparer pour cette épreuve au cours de la dernière année puisqu’elle devait concilier les vies familiale et professionnelle avec sa préparation pour l’épreuve. Cela l’obligeait à courir souvent tard en soirée, mais qu’à cela ne tienne, elle a réussi l’exploit de franchir la distance sous les 4 h 10 min, objectif qu’elle s’était fixé.

Pour sa part, Mélanie Lefebvre prenait le départ de son deuxième marathon. Celle qui avait réalisé un temps de 4 h 4 min sur le parcours de Québec y est allée de tout un record personnel en le réalisant en 3 h 51 min 22 s, une amélioration de 13 minutes. Son exploit est d’autant plus extraordinaire puisqu’elle avait dû diminuer de beaucoup son entraînement depuis le mois d’août en raison d’une blessure à un talon. L’enseignante de français à la Commission scolaire des Appalaches a pris le 98e rang sur 375 participantes dans la catégorie 40-49 ans.

Pour ce qui est de Réjeanne Bélanger, tout comme Mélanie, elle y est allée d’un record personnel par plus de 13 minutes, faisant passer sa marque de 4 h 9 min 43 s à 3 h 56 min 12 s. Cette superbe performance lui permettait de terminer au 35e rang sur 173 coureuses dans la catégorie 50-59 ans, et ce, malgré le fait qu’elle sera dans les 60-69 ans au début décembre. Cette performance dans cette catégorie lui aurait mérité la médaille de bronze, ce qui constitue tout un exploit. Elle réussissait du même coup très facilement ses standards d’accès pour les marathons de Boston (4 h 25 min) et Chicago (5 h). Elle participera d’ailleurs au Marathon de Boston en avril 2021.

Anick Dubois a signé de son côté une performance de 3 h 33 min 3 s, soit sa meilleure marque sur la distance, ce qui la plaçait au 39e rang sur 340 coureuses chez les 40-49 ans. Très expérimentée sur cette épreuve, ayant participé à plusieurs éditions dans différentes villes tout comme son conjoint Yann Boudjack, elle a aussi atteint les normes d’entrée pour Boston (3 h 45 min) et Chicago (3 h 55 min). Elle sera du départ au Marathon de Chicago en 2020.

Sonia Doyon, également enseignante à la Commission scolaire des Appalaches, prenait part à son premier marathon. Pour elle aussi l’objectif était de le terminer ce qui représentait un dépassement de soi. Très heureuse d’avoir atteint son objectif, elle a couvert la distance en 5 h 32 min. Adepte de la course à pied, elle s’est mise à cette discipline il y a cinq ans alors qu’elle accompagnait ses élèves dans le programme «Fillactive». Pour elle qui court au «Pace du bonheur», sa performance est très gratifiante. Elle voulait s’offrir un 42 pour ses 42 ans et ainsi donner espoir à ceux qui pensent que cela est impossible.

Finalement, Stéphane Gagné a réalisé un chrono de 3 h 48 min 25 s dans la catégorie des 50-59 ans. Sa prouesse lui permettait de décrocher le 106e rang sur 320 participants de son groupe d’âge.