L’Assurancia termine l’année 2019 par une défaite

L’Assurancia a conclu l’année 2019 en subissant un revers de 5-1 samedi soir face au Cool-FM de St-Georges dans le deuxième match de cette traditionnelle série aller-retour qui avait débuté la veille par une victoire de 3-2 en tirs de barrage. Pour la formation thetfordoise qui est toujours installée au premier rang de la Ligue nord-américaine de hockey, il s’agissait seulement d’une deuxième défaite à ses dix derniers matchs.

Maxime Lecours affirmait après la rencontre que l’équipe n’avait pas disputé un grand match. «On n’est pas sorti comme on est capable de le faire. On a donné deux très mauvais buts en deuxième période qui nous ont fait mal et Adam Russo a fait les gros arrêts. Il voyait bien la rondelle parce qu’on n’a pas mis de trafic devant le but. Ç’a n’a pas été un grand match pour nous. On le sait tous et on sait qu’on va être prêts pour 2020.»

Le jeu de puissance, qui n’a rien généré en quatre occasions, a été un facteur dans ce premier revers en six parties face à la formation beauceronne. «C’est certain que ça nous a fait mal. Hier (vendredi), on a été chanceux de gagner. On a été un en dix et aujourd’hui (samedi), on est encore zéro en quatre. C’est sûr que ça fait mal. Tu vas chercher un gros but, ça change le momentum de la partie, mais on n’a pas été capables. On va avoir des pratiques en janvier et février et ce sera quelque chose qu’il va falloir travailler», a indiqué Maxime Lecours.

Le numéro 19 n’était pas assommé par ce revers puisque l’équipe termine l’année avec deux points de priorité sur les Pétroliers de Laval. «On est premier après 20 matchs et on est bien contents de ça. Il faut juste continuer de gagner nos matchs, c’est tout.» Une fiche de 15 victoires et cinq revers, ce n’est pas négligeable. «Ça se prend très bien. On le sait qu’on a mal joué. Lors de nos défaites, on s’est battus nous-mêmes. On sait qu’on aurait pu avoir une meilleure fiche que ça, mais il faut bâtir là-dessus et ce sera meilleur pour la suite.»

Victoire en tirs de barrage

Vendredi, l’Assurancia a terminé l’année 2019 à domicile en offrant une victoire de 3-2 en tirs de barrage aux 1252 partisans présents, la foule la plus nombreuse depuis le début de la saison. C’est l’ancien capitaine du Cool-FM, Éric Bertrand, qui a dénoué l’impasse lors de la septième ronde. Le vétéran a été surpris d’être appelé pour lancer en tirs de barrage. «Quand Bobby (Baril) m’a dit d’y aller, je ne me sentais pas à mon meilleur, mais ç’a bien tourné. Avec le but gagnant contre son ancienne équipe, c’était comme un scénario.»

Celui qui était jusqu’au 15 novembre dernier derrière le banc du Cool-FM était un peu nerveux d’affronter ses anciens troupiers et coéquipiers. «C’est ça qui me stressait le plus. Ce n’était pas nécessairement de ne pas avoir joué depuis un an et demi, mais c’était plus de jouer contre mes anciens coéquipiers et je suis content de la tournure des événements.»

Pour Alexandre Tremblay, c’était important d’aller chercher les deux points. «Ç’a été un bon match. Ce n’est jamais facile de revenir du temps des Fêtes. L’important, c’était les deux points. On s’est battus et on est allé chercher la victoire.»

C’était la troisième fois que la victoire se décidait en fusillade entre les deux équipes depuis le début du calendrier. «C’est une équipe qui a une excellente attaque. Il faut jouer de la bonne façon contre eux. Il ne faut pas ouvrir le jeu et jouer de haut en bas en créant des revirements, parce qu’ils vont nous faire mal. Par contre, si on joue des matchs beaucoup plus intenses et plus physiques en mettant la rondelle derrière leurs défenseurs, ça va changer le résultat.»

En première période, les revirements ont failli coûter très cher. «On a donné trois si ce n’est pas cinq deux contre un. Après la première période dans le vestiaire, on s’est dit que si on leur donnait des deux contre un et des chances de marquer faciles, on était pour se brûler. C’était de s’assurer que s’ils avaient des chances de marquer, il fallait qu’ils les méritent. On a fait un peu mieux en deuxième et en troisième même si c’était loin d’être parfait.»

Alexandre Giroux était d’accord pour dire que le spectacle avait été excellent, mais que l’équipe aurait pu jouer mieux. «On a créé nos propres problèmes souvent pour leur donner des occasions de marquer. C’est une très bonne équipe qui joue très bien présentement. On s’attendait à ça et on savait que ça allait être très difficile, mais on a combattu jusqu’â la fin et on a réussi à avoir les deux points.»

C’est lui qui a permis aux siens de se retirer au vestiaire après 20 minutes avec une égalité de 1-1. «Ce n’était pas un but exceptionnel, mais on le prend pour se remettre dans le tempo. Sortir de la période 0-1, c’est différent que 1-1, mais c’est une équipe qui a créé beaucoup de choses sur nos revirements et on en a fait un peu trop.»

Alexandre Giroux a parlé de l’avantage numérique qui a été pratiquement anémique avec un seul but en dix occasions. «On a eu de bonnes occasions, mais on n’a pas beaucoup de lancers. Sauf que deux fois à cinq contre trois en troisième période, il aurait fallu être plus opportuniste pour marquer le but décisif.»

Bloc-notes

Dans le match de vendredi, outre Éric Bertrand, Frédérick Roy disputait également un premier match cette saison. Le fils du légendaire Patrick Roy en a profité pour inscrire un but. L’an passé, il avait joué quatre matchs où il avait marqué une fois et amassé trois points.

En janvier, l’Assurancia jouera quatre de ses sept matchs contre les Éperviers de Sorel-Tracy, dont trois au Colisée Cardin. Cette séquence commencera le vendredi 3 janvier où ce sera une première visite cette saison pour la troupe thetfordoise.