L’Assurancia s’incline en prolongation

Pour une deuxième fin de semaine consécutive, l’Assurancia de Thetford ne disputait qu’une seule partie au cours de laquelle l’équipe s’est avouée vaincue par la marque de 3-2 en prolongation, vendredi, devant les Pétroliers de Laval.

C’était le quatrième match de suite à domicile qu’on avait recours à la prolongation ou aux tirs de barrage pour déterminer un vainqueur et un cinquième dans les sept derniers matchs de la formation thetfordoise.

La rencontre qui opposait les deux équipes occupant le haut du classement a donné lieu à un excellent duel. L’Assurancia menait par un but jusqu’à la douzième minute de la troisième période où les visiteurs ont créé l’égalité. Ceux-ci ont mis fin au match après 119 secondes en prolongation alors que l’Assurancia venait de rater une belle occasion d’en terminer.

Alexandre Tremblay était quelque peu déçu de la tournure des événements. «On avait l’avance avec deux périodes de jouées, mais on a relâché un petit peu et on a accordé deux buts un peu faciles. On a joué sur les talons et ça nous a coûté le match. Ça fait mal, mais ce sont des choses qui arrivent et il faut se relever.»

Le défenseur Pierre-Luc Lessard avait une analyse similaire à son coéquipier. «C’était une partie tellement serrée. On a manqué quelques chances et je ne pense pas qu’on a joué la troisième période qu’on voulait. On s’est assis et souvent, c’est ça que ça fait.»

C’était la première fois depuis le début du calendrier que l’Assurancia perdait un match quand il mène après 40 minutes. «On ne peut pas avoir des moments de relâchement comme on a eu en troisième. On s’est mis à reculer plutôt que de garder notre style qui était de jouer en arrière d’eux et d’aller dans leur zone», a mentionné le numéro 94.

Ce dernier revenait au jeu après s’être absenté pour soigner une légère blessure. «Je ne sentais rien, donc c’est bon signe. Quand tu manques deux matchs qui se reflètent sur deux semaines complètes, c’est certain que les jambes se fatiguent plus vite. Notre trio a eu de bonnes et de moins bonnes séquences, mais ça va aller en s’améliorant.»

L’infériorité numérique fait le travail

Il fallait se méfier du jeu de puissance des Lavallois qui fonctionne à un rythme d’un but à chaque trois occasions depuis le début du calendrier. L’Assurancia s’en est bien tiré en n’allouant aucun but en cinq tentatives. «On savait qu’ils avaient un bon jeu de puissance et ce qu’on faisait en désavantage numérique. Il fallait être solides et bloquer des lancers. Aussitôt qu’on avait une chance, on dégageait notre territoire», a noté Pierre-Luc Lessard.

Au cours des quatre derniers matchs, l’Assurancia n’a alloué aucun but à l’adversaire en infériorité numérique et il vogue sur une séquence parfaite de 25 désavantages numériques consécutifs. «Ça roule très bien sur le désavantage numérique dernièrement. Ce sont tout le temps les mêmes qui jouent ensemble, donc on commence à savoir ce qu’on fait», a précisé le vétéran défenseur de l’Assurancia.

Il a aussi expliqué que le fait de gagner les remises en jeu aidait énormément au succès en infériorité numérique. « Quand on gagne les mises en jeu, on peut sauver 20 secondes. Ç’a joué beaucoup quand on s’est retrouvé à cinq contre trois à deux reprises dans le match (vendredi). Les deux fois, on a pu dégager en partant.»