L’École de hockey Doyon/Lessard se dote d’une glace synthétique

Les jeunes athlètes qui fréquentent l’École de hockey Doyon/Lessard de Thetford Mines peuvent désormais évoluer sur une toute nouvelle glace synthétique. Des investissements d’environ 20 000 $ ont permis l’acquisition et l’installation de ce type d’équipement au Centre Proforme Xtrem situé sur le boulevard Ouellet.

Cette nouvelle surface permettra ainsi de répondre à un besoin puisqu’il n’y en avait toujours pas sur le territoire de Thetford Mines. « Nous devions louer un autobus et nous rendre à Victoriaville. Puis, à la suite de la fermeture des arénas au cours des trois derniers mois en raison de la COVID-19, mon associé Pierre-Luc Lessard et moi avons décidé d’acquérir une glace synthétique. Nous pourrons travailler avec les jeunes directement ici », a mentionné Kevin Doyon au Courrier Frontenac.

La glace a une superficie d’environ 800 pieds carrés et sera utilisée par une quarantaine de jeunes athlètes de la région. (Courrier Frontenac – Jean-Hugo Savard)

 

D’une superficie d’environ 800 pieds carrés et dotée de bâches pour arrêter les rondelles ainsi que de buts comme ceux utilisés dans les arénas, la glace permettra à une quarantaine de jeunes âgés entre 7 et 16 ans de parfaire leurs habiletés.

L’entraîneur et associé Pierre-Luc Lessard (Gracieuseté)

« Pierre-Luc et moi avons joué longtemps. Notre objectif est de leur offrir tous les outils nécessaires pour qu’ils puissent percer. Les installations que nous mettons à leur disposition leur donneront la possibilité, autant sur glace que hors-glace, de s’améliorer pour que l’année suivante ils puissent avoir des statistiques et une saison intéressantes », a-t-il ajouté en précisant avoir acquis la même qualité de surface sur laquelle se pratiquent plusieurs joueurs de la Ligue nationale de hockey.

Mesures de déconfinement

Selon M. Doyon, les consignes sanitaires mises en place par la Santé publique n’auront pas énormément d’impacts sur les activités de l’école. « Sur la glace, les jeunes développent des habiletés. Nous n’organisons pas de partie de hockey, alors ils pourront garder une certaine distance entre eux sans problème. Ce sera la même chose dans mes autres salles d’entraînement. Ils auront leurs accessoires pour travailler. »

Les activités ont d’ailleurs pu reprendre le lundi 22 juin au grand plaisir de tous. « Je pense que ça va faire du bien autant pour moi que pour les autres. La compétition, c’est toujours bon. Plusieurs personnes attendaient cela. Il y a présentement un engouement parce que ça fait longtemps qu’ils ne sont pas venus, mais j’ai hâte de voir si ça va continuer parce que l’été, c’est différent. Souvent, les gens se présentent moins parce qu’il fait beau et veulent en profiter à l’extérieur », a-t-il expliqué.

Comme cela a été le cas dans d’autres secteurs d’activités, la période de confinement n’a pas été facile pour les propriétaires de gyms. « Ce sont des dizaine de milliers de dollars que nous avons perdus et que nous ne retrouverons jamais. Nous avons eu de l’aide, mais quand tu as des frais fixes et aucune rentrée d’argent, ça gruge. Par contre, j’ai eu le temps de restructurer et de réaliser différents travaux. Cela m’a permis de faire des choses que j’aurais peut-être repoussées. C’est un mal pour un bien comme on dit. En espérant que ça ne revienne pas », a-t-il conclu.