Ottawa annonce 3,3 milliards $ pour les infrastructures

Cet investissement pour lequel le gouvernement fédéral va faciliter l’accès permettra aux provinces et aux territoires d’affronter la pandémie, a annoncé la ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, Catherine McKenna.

« Cela va rendre plus faciles les investissements dans des mesures concrètes pour rendre les écoles plus sécuritaires pour les enfants, de même que les établissements de soins de longue durée pour les personnes âgées et les gens qui y travaillent », a illustré, Mme McKenna, en conférence de presse.

Elle a indiqué que les procédures allaient être simplifiées pour que les provinces et les territoires puissent avoir un accès rapide à ces fonds « pour répondre aux besoins urgents en temps voulu. » L’enveloppe annoncée s’inscrit dans le cadre d’un « nouveau volet de financement pour la résilience à la COVID-19 » issu du programme d’infrastructure pour les projets provinciaux et territoriaux de l’ordre de 33 milliards $.

Un communiqué de presse a précisé que le programme d’infrastructure Investir dans le Canada a été modifié « afin que les provinces et les territoires puissent se servir de fonds fédéraux pour mettre rapidement en œuvre un plus large éventail de projets visant à mettre en place des infrastructures plus résilientes aux pandémies. »

Les projets consistent notamment à moderniser des écoles, améliorer les hôpitaux et les centres de soins de longue durée pour respecter les règles de distanciation physique, construire de nouveaux parcs, des pistes cyclables et des sentiers pédestres pour aider les Canadiens à profiter de la nature pour rester en santé, actifs et en sécurité, ou encore de soutenir des projets d’atténuation des catastrophes qui visent à protéger la population contre les inondations et les incendies. » La ministre McKenna a indiqué qu’Ottawa s’engageait à couvrir 80 % des coûts pour les projets approuvés des provinces, des municipalités et des organismes à but non lucratif.

Les critères d’admissibilité ont été élargis notamment pour des projets à court terme. C’est le cas « des projets de téléphonie mobile et cellulaire désormais admissibles dans le cadre du volet Infrastructures rurales et nordiques », ou encore des projets de transport en commun interurbain. Tous ces réajustements font suite à des discussions avec les provinces, les territoires, les municipalités et les collectivités autochtones qui devront présenter leurs demandes de financement à Ottawa.