L’attaque se réveille et les Blue Sox freinent leur série de défaites

Les Blue Sox de Thetford ont mis fin à une séquence de quatre défaites consécutives en prenant la mesure du Big Bill de Coaticook 11-3 dimanche après-midi au stade Desjardins. C’était seulement une seconde victoire à ses neuf derniers matchs pour la formation thetfordoise. Les 11 points et les 13 coups sûrs représentent deux sommets pour les Blue Sox dans cette saison écourtée.

Un gain qui vient à point avec une seule partie à disputer avant le début des séries. « Un long mois d’août, a témoigné le lanceur gagnant Jonathan Paquet. On était dû pour avoir un petit peu de tout qui nous favorisait. On arrive proche de la fin de la saison et on est tombé en mode séries. Ça fait du bien un match comme ça. »

L’artilleur a aidé sa cause avec un simple et un double bons pour trois points. « On était dans une grosse situation au bâton et on m’a demandé si je voulais remplacer le frappeur désigné. Ça me faisait bien plaisir d’avoir ma chance et j’ai pu mettre l’épaule à la roue comme tous mes coéquipiers. »

La tenue de l’équipe dans les quatre derniers matchs était inquiétante avec 32 points accordés versus sept points marqués. La formation montrait une moyenne collective au bâton de .185 dans ces quatre duels et de .213 pour l’ensemble de la saison. « Il y a eu un déclic aujourd’hui (dimanche). On s’en fout si ça va mal ou pas. On arrête de penser à ça et on joue du baseball comme on aime », a ajouté Jonathan Paquet.

Soirée difficile à Acton Vale

Samedi à Acton Vale, les Castors n’ont fait qu’une bouchée des Blue Sox en l’emportant facilement 10-0. À leur premier tour au bâton, les cinq premiers frappeurs des locaux ont accueilli Lucas Serafin avec un coup sûr chacun qui ont résulté à trois points. « Les lancers que j’ai échappés ont été frappés. J’étais quand même en forme, mais j’avais de la misère à trouver mon spot. Je ne suis pas un lanceur avec de la vélocité, mais j’avais la vélocité que j’ai après deux semaines de repos. Les gars étaient dessus et ils ont frappé », a analysé le lanceur d’origine française.

Encore une fois, l’attaque n’était pas au rendez-vous avec seulement trois simples dont deux en septième. « C’est une pression supplémentaire qu’on a comme lanceur. On s’en met pour garder le score bas sachant que les gars ne sont pas en forme en ce moment, mais quand on regarde ça d’un peu plus près, il ne manque pas grand-chose à chaque fois. On frappe des flèches dans les mains qui tombent rarement, on passe juste au-dessus ou en dessous de la balle, mais on s’attend qu’en séries ce soit beaucoup mieux », d’avouer Lucas Serafin.

Rusch a le meilleur sur Simard

Les Cascades de Shawinigan étaient de passage à Thetford vendredi pour croiser le fer avec les Blue Sox qu’ils ont défaits par la marque de 5-2. Ce fut l’histoire d’une seule manche, la troisième, où les visiteurs ont inscrit tous leurs points contre Michel Simard.

« Une manche plate qui a commencé avec une erreur où ils auraient marqué un ou deux points ou pas du tout en plus d’un mauvais bond qui ne nous a pas aidés, mais ça, c’est le baseball », a admis l’entraîneur Dany Girard.

Manuel Bouffard a été le seul à mettre la balle en lieu sûr à deux reprises contre Matthew Rusch. « On a commencé à frapper tranquillement, mais c’était contre Matthew (Rusch), un excellent lanceur. On a frappé des balles solidement dans les mains, mais qui ne sont juste pas tombées », a souligné l’entraîneur.