Les mesures en zone rouge prolongées jusqu’au 23 novembre

Inquiet du nombre de cas de COVID-19 et de décès au quotidien, le premier ministre du Québec François Legault a annoncé lundi que ce qui devait être un défi de 28 jours dans les zones rouges allait être prolongé de quatre semaines supplémentaires, soit jusqu’au 23 novembre. Comme la vice-première ministre la semaine dernière, il a mentionné que la situation était particulièrement difficile dans les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

« Si les indicateurs montrent une baisse soutenue dans les cas, les éclosions et les hospitalisations, on pourra relâcher des consignes », a indiqué le premier ministre en invitant les Québécois à « s’en tenir à aller au travail et à l’école ».

Par conséquent, en zone rouge, les lieux publics comme les bars, les restaurants et les gyms doivent demeurer fermés jusqu’au 23 novembre. Questionné à propos de la sortie de propriétaires de gyms qui prévoient ouvrir malgré l’interdiction, le premier ministe a souligné que le gouvernement allait s’assurer avec les policiers que les lois seront respectées. Des amendes pourraient être données à ceux qui ne les respectent pas.

François Legault a affirmé que présentement, presque la moitié des éclosions se produisent dans les entreprises. Davantage d’inspections y seront effectuées par la CNESST et des amendes pourraient être distribuées. Québec envisage également de fermer celles qui récidiveront en ne respectant pas les mesures.

Par ailleurs, souhaitant diminuer les cas dans les établissements scolaires, François Legault a précisé que c’est un jour sur deux que les élèves de 3e secondaire en zone rouge allaient se présenter à l’école. Ils rejoignent ainsi leurs collègues de 4e et 5e secondaire dans cette formule mi-présentielle, mi-virtuelle.