Club de motoneige Beauce-Frontenac : un tracé revu et corrigé

Les amateurs de sport d’hiver peuvent désormais parcourir les quelque 320 kilomètres de sentiers balisés sous la responsabilité du Club de motoneige Beauce-Frontenac. En nouveauté cette année, le tracé entre Saint-Joseph-de-Coleraine et Disraeli a été revu et corrigé.

« Avant, les gens devaient circuler directement sur un lac en plus de longer la route sur une bonne distance. Le sentier provincial 540 qui relie Thetford Mines à Sherbrooke a donc été dévié vers la montagne sur 4,5 kilomètres. Pour nous, il était primordial d’apporter ces changements. Ça faisait cinq ans que nous travaillions là-dessus et les travaux ont été faits cet automne », a mentionné le président, Aurèle Rodrigue, au Courrier Frontenac.

Les quatre surfaceuses du club sont en activité depuis le 2 janvier dernier afin de permettre aux quelque 800 personnes qui se sont procuré leur droit d’accès d’en profiter le plus possible. « Nous en avons vendu à peu près le même nombre que l’an dernier. Cela est bon parce que la COVID-19 occasionne beaucoup de restrictions. Les restaurants sont fermés et les accès aux commodités sont limités. Lorsque tu t’achètes quelque chose à manger et que tu dois le consommer à l’extérieur à -10 ou -15 degrés sans chauffage, c’est moins tentant », a expliqué M. Rodrigue.

Selon lui, sans la pandémie, la saison s’annoncerait encore meilleure. « Il s’est vendu beaucoup de motoneiges cette année si l’on compare à la précédente. Les gens veulent essayer ce sport, mais ils ne peuvent plus voyager nulle part. Je vous dirais qu’il nous manque présentement un bon 10 à 15 centimètres de neige pour que les conditions sur les pistes soient optimales. »

D’ici là, M. Rodrigue invite les motoneigistes à faire attention pour ne pas endommager les terrains des propriétaires fonciers sur lesquels ils se promènent. « Si tout le monde pouvait faire attention, ce ne serait pas si pire. Nous avons toujours un peu de difficulté chaque année à propos des droits de passage et c’est normal. Si j’avais une terre, moi non plus je n’aimerais pas ça qu’elle soit endommagée. Bien entendu, l’idéal serait de pouvoir passer partout le long des lignes électriques ou des digues plutôt que directement dans les champs. »