De nouvelles mesures bien accueillies au Cégep de Thetford

Selon le directeur général du Cégep de Thetford, Robert Rousseau, la série d’ajustements et d’assouplissements dans les établissements d’enseignement supérieur situés en zone rouge, annoncée par le gouvernement du Québec, envoie un signal positif.

Depuis lundi, les collèges et les universités sont autorisés à offrir graduellement des activités d’enseignement en présence, tout en maintenant la distanciation physique. Le taux maximal d’occupation des salles de classe est fixé à 50 % pour les cours théoriques et le port du masque de procédure est devenu obligatoire en tout temps. De plus, des groupes de six étudiants et moins peuvent se réunir sur les campus pour réaliser des activités à caractère pédagogique complémentaires.

Pour le Cégep de Thetford, les nouvelles mesures se rapprochent de ce qui était déjà offert aux étudiants. « Nous avons une forte carte de programmes techniques offrant des activités en laboratoire et des étudiants sont déjà présents en nos murs. Le gouvernement nous demande d’atteindre l’équivalent d’une journée par semaine de présence et je vous dirais que nous sommes très proches de cette cible », a mentionné M. Rousseau au Courrier Frontenac.

Le taux d’occupation maximal en classe représente toutefois un défi et nécessite une réflexion. « À titre d’exemple, un groupe de 30 étudiants dans un local ayant une capacité de 32 personnes, cela veut dire que je ne peux pas en accueillir plus de la moitié. Nous devons alors trouver des solutions. Il serait facile de dire qu’une partie d’entre eux n’ont qu’à suivre la formation en ligne et l’autre en présence, mais c’est beaucoup plus complexe parce que le cours n’est pas nécessairement bâti sous cette forme. C’est pour cela que nous allons prendre quelques jours pour évaluer tout cela. »

Quant à la mise en application du port du masque de procédure, le directeur général a indiqué que son organisation était déjà rendue à l’étape de l’implanter au sein de l’établissement et tout devrait bien se dérouler de ce côté-là.

Détresse psychologique

Comme c’est le cas ailleurs au Québec, plusieurs étudiants du Cégep de Thetford sont aux prises avec des niveaux d’anxiété et de détresse psychologique plus élevés depuis le début de la pandémie.

L’équipe de M. Rousseau met d’ailleurs beaucoup d’emphase sur les services que l’établissement peut leur offrir. « Nous avons un service d’aide au niveau psychosocial qui existait avant la COVID-19, mais qui est plus sollicité qu’il y a un an. Nous avons aussi commencé en janvier à appeler tous nos étudiants un à un, d’abord ceux en première année, afin de savoir comment ils vont. »

Enfin, concernant la reprise du sport étudiant, qui serait plus que bénéfique sur le plan de la santé mentale, le directeur général du Cégep de Thetford a confié avoir peu d’espoir de voir une reprise à court terme. « Nous comprenons très bien la situation, mais nous avons hâte. Nous avons travaillé fort pour nous préparer en fonction de l’an prochain. Nous recrutons de futurs Filons dans différentes disciplines. Nous croyons que le sport sera de retour à l’automne et nous l’espérons. Nous aurons d’ailleurs un Bol d’or à organiser. »