Des travailleurs du secteur public manifestent à Thetford Mines

Plusieurs dizaines de travailleurs du secteur public affiliés à la CSN et à la CSQ ont manifesté, le jeudi 1er avril sur l’heure du dîner, devant le bureau de la députée caquiste Isabelle Lecours situé à Thetford Mines.

Leur objectif était de sonner l’alarme et de signifier au gouvernement Legault qu’il est temps de cesser de les prendre pour des « poissons ». « Les conventions collectives sont échues depuis le 31 mars 2020. Après deux ans de négociations et plus de 50 séances de travail, ça ne marche pas. Ça n’avance pas. Nous ne sentons pas que les vis-à-vis patronaux ont de véritables mandats », a mentionné Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN).

Elle estime que les dernières offres déposées par le gouvernement ne sont pas satisfaisantes puisqu’il s’agirait, selon ses dires, des mêmes qui avaient déjà été présentées, mais cette fois accompagnées de plusieurs incertitudes qui dépendent de la situation économique de la province. « Ce n’est pas une négociation. Les gens des secteurs de l’éducation et de la santé ont tenu à bout de bras les services publics, particulièrement dans la dernière année avec la pandémie, et il n’y a aucune reconnaissance. Dire merci aux anges gardiens ça ne met pas le pain ni le beurre sur la table à la fin de la semaine. Les gens ont besoin de bonnes conditions de travail et salariales. »

Mme Gingras a indiqué que la CSN consultera ses membres en vue d’obtenir un mandat de grève.

Les enseignants en grève le 14 avril

Les enseignants représentés par la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), incluant ceux à l’emploi du Centre de services scolaire des Appalaches, seront en grève le mercredi 14 avril entre minuit et 9 h 30 le matin.

« C’est une première. Par le passé, il s’agissait de journées complètes. Les élèves ont déjà manqué beaucoup d’école cette année, alors nous voulons leur nuire le moins possible. Ils seront pénalisés en début de journée, mais nous serons disponibles pour donner les cours à partir de 9 h 30 », a précisé Francis Jacob, président du Syndicat de l’enseignement de l’Amiante.

Ses membres réclament notamment des améliorations significatives dans leur quotidien pour une meilleure composition des classes, un allègement de la tâche, de meilleurs salaires et une facilitation de l’entrée dans la profession.