Des citoyens se mobilisent pour l’hôpital de Thetford

Une pétition comprenant la signature de 1010 personnes provenant de la région a été acheminée au ministre de la Santé, Christian Dubé, au premier ministre, François Legault, ainsi qu’aux députés Isabelle Lecours et Luc Berthold. Elle vise à manifester le mécontentement des citoyens entourant la fusion temporaire des unités de médecine et de chirurgie de l’hôpital de Thetford et à dénoncer le processus décisionnel qui est actuellement en place.

Cette démarche a été entreprise par Micheline Quirion et André Grégoire qui demeurent à la résidence pour retraités Le Renaissance à Thetford Mines. « Nous réagissons ainsi à la décision unilatérale du Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches de fusionner les unités de médecine et de chirurgie après avoir carrément fermé ou déplacé d’autres services de santé pour notre population. Nous insistons sur le fait que l’hôpital de Thetford n’a aucun dirigeant local pouvant prendre des décisions relatives au bon fonctionnement des différents services de notre centre hospitalier. Il est grand temps de remédier à cette situation », peut-on lire dans la lettre datée du 14 septembre dernier. 

En entretien avec le Courrier Frontenac, Mme Quirion a mentionné que plusieurs citoyens sont préoccupés. « C’est vraiment un problème. Chaudière-Appalaches est un grand territoire et les décisions se prennent souvent à Lévis par des gens qui connaissent plus ou moins les besoins de la région. Les personnes qui ont signé la pétition sont d’un certain âge. Tout le monde a une histoire à raconter sur des délais qui sont très longs pour accéder à une opération considérée non urgente. À ce moment, cela leur crée des inquiétudes. »

Les instigateurs de la pétition espèrent que leur démarche sera prise en considération. Ils ont reçu à ce jour un accusé de réception du bureau de la députée sortante Isabelle Lecours, du député fédéral Luc Berthold ainsi que de l’équipe du premier ministre François Legault leur indiquant que c’est le ministère de la Santé qui en assurera le suivi.

Rappelons que la fusion temporaire des unités de médecine et de chirurgie doit être en vigueur, en principe, jusqu’au 15 octobre prochain.