Détecteurs de monoxyde de carbone : la CSA proactive

Les récents incidents survenus dans certaines écoles de la région de Montréal au cours desquels des élèves et des membres du personnel ont été incommodés par des émanations de monoxyde de carbone n’ont pas à inquiéter les parents des élèves de la Commission scolaire des Appalaches (CSA).

Le parc immobilier comprend 24 écoles et, de ce nombre, douze sont chauffées au gaz naturel, huit utilisent du chauffage électrique avec un complément de chauffage à l’huile lors de grands froids et quatre autres font appel uniquement à l’électricité.

Les douze écoles chauffées au gaz naturel sont toutes équipées de détecteurs de monoxyde de carbone (CO) et de méthane (CH4), tandis que celles qui combinent l’électricité et le chauffage à l’huile en seront dotées dans les prochains jours», a assuré le directeur des ressources informatiques et matérielles, André Dallaire.

«La sécurité des élèves et des membres du personnel est une priorité. Nous mettons tout en place pour offrir un environnement sain et sécuritaire», a ajouté le président de la CSA, Denis Langlois.

Même si aucun incident n’a été déploré dans les établissements de la CSA, celle-ci souhaite redoubler de prudence. Ainsi, des travaux d’entretien et de calibration se font annuellement et ces tâches ont d’ailleurs été exécutées au cours des derniers jours.

À la suite des événements survenus à Montréal, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, a dit souhaiter que toutes les écoles dont le système de chauffage est à combustion soient munies d’un détecteur de monoxyde de carbone et qu’elles adoptent un mécanisme d’inspection annuelle pour valider qu’il soit fonctionnel et opérationnel. Or, dans la région, ces mesures étaient déjà en place afin d’assurer la sécurité de tous les élèves et du personnel.