Une pénurie de main-d’œuvre, mais aussi de bénévoles

Le conseil d’administration des Sentiers pédestres des 3 Monts lance un cri d’alarme en raison des bénévoles qui se font de plus en plus rares. La pénurie est à un point tel que les membres actuels craignent pour la programmation hivernale de 2019.

«Nous remarquons que c’est de plus en plus difficile de recruter des bénévoles, autant des administrateurs que des personnes pour venir nous aider de façon ponctuelle. Lors de notre activité pour l’Halloween, les gens s’attendaient à de l’animation dans les sentiers, mais nous avons été obligés de faire en quelque sorte un virage technologique», a mentionné au Courrier Frontenac la coordonnatrice Manon Couture.

Son équipe a utilisé pour la toute première fois une application mobile gratuite afin d’y présenter des textes audio expliquant l’origine du jour des Morts et l’importance des symboles. Les visiteurs pouvaient alors participer à une quête en répondant à des énigmes.

«Nous pensons à implanter notre application dans les sentiers. Nous avons des panneaux d’interprétation, mais ce n’est pas toujours ce qui semble le plus enlevant pour les gens de les consulter. Cela remplacerait une visite guidée plus cher et qui demande une ressource. Ce n’est pas très populaire de devoir payer davantage pour une marche dans les sentiers, alors avec cet outil nous pourrions quand même offrir une qualité de visites éducatives puisque cela demeure notre mission», a renchéri Mme Couture.

La coordonnatrice peine à expliquer ce manque de bénévoles. «Il y a une pénurie de main-d’œuvre et je pense qu’il y a aussi une nouvelle réalité. Les gens qui tombent à la retraite ne veulent plus d’horaire et d’obligations. Peut-être que cela se voyait moins avant. Chez nous, ça fait trois ans que nous n’avons pas un conseil d’administration complet. Les plus jeunes restent moins longtemps parce que c’est souvent plus prenant qu’ils pensent.»

Un onglet «bénévolat» a été ajouté sur le site Web des Sentiers pédestres des 3 Monts afin d’inciter les gens à consulter les différents besoins. «Si nous pouvions avoir entre cinq et six bénévoles par activité, nous pourrions quand même faire quelque chose de bien. Ce ne sont pas de grandes quantités», a conclu Manon Couture.

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