Soutien financier pour le projet ECO2 Magnesia

Le projet ECO2 Magnesia visant la mise en service d’une usine précommerciale de revalorisation des résidus miniers issus de l’exploitation de l’amiante sur le site de l’ancienne mine Carey à Tring-Jonction et Sacré-Cœur-de-Jésus a récemment reçu une aide de 250 000 $ du gouvernement du Québec, dans le cadre du Fonds de diversification économique pour le territoire de la MRC des Appalaches, afin de procéder aux études environnementales requises pour la production d’oxyde de magnésium à faible empreinte.

«L’aide financière confirme que le projet est bien sur les rails. Les études environnementales requises sont actuellement en cours et sont la prochaine grande étape. La construction de l’usine est toujours prévue pour 2024», a informé Chantale Gauvin, directrice des affaires publiques pour ECO2 Magnesia.

D’une capacité de 20 000 tonnes d’oxyde de magnésium par année, le projet pourrait en produire jusqu’à 60 000 et ainsi revaloriser 480 000 tonnes de résidus miniers amiantés annuellement. ECO2 Magnesia est le fruit d’une collaboration entre SIGMA Devtech et l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). L’entreprise 3R Minéral est aussi partenaire. La mise en service de l’usine créera 60 emplois de haute technologie. Le projet total représente un investissement de près de 250 millions $.

« À cette étape critique de précommercialisation, nous sommes très heureux que le gouvernement du Québec, par l’entremise du Fonds de diversification économique des Appalaches, renouvelle sa confiance envers le projet. En symbiose avec les objectifs de transition écologique et technologique gouvernementaux, ECO2 Magnesia produira le premier oxyde de magnésium écologique au monde. Nous sommes convaincus que notre entreprise permettra au Québec de devenir un chef de file dans l’industrie de la transformation minérale écologique », a notamment indiqué Kathleen Verret, vice-présidente exécutive de SIGMA Devtech et directrice du projet ECO2 Magnesia.

Selon Guy Bérard, membre fondateur du Pôle économique vert de Chaudière-Appalaches et président de 3R Minéral, ce projet d’envergure aura des retombées environnementales et socioéconomiques majeures pour la région. « Nous saluons chaleureusement la volonté du gouvernement à développer la filière de la transformation minérale, car cette nouvelle industrie a le potentiel de devenir un modèle de transition écologique et un nouveau fleuron économique pour tout le Québec », a-t-il souligné.