Gala Cap sur l’excellence : le Réseau d’entraide des Appalaches reçoit le prix Coup de cœur

Le Réseau d’entraide des Appalaches (REA) a reçu le prix Coup de cœur pour son projet « L’assiette de la solidarité » dans le cadre de la quatrième édition du Gala Cap sur l’excellence du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches. Cet événement avait lieu le jeudi 20 octobre au Centre Caztel de Sainte-Marie-de-Beauce.

Mise en place dès les premiers jours de la pandémie en 2020, L’assiette de la solidarité aura permis de distribuer 26 797 repas et d’aider environ 285 familles jusqu’à la fin du projet en septembre 2021. Le REA, ayant pignon sur rue au centre-ville de Thetford Mines, avait aussi été désigné comme porte d’entrée pour les citoyens de la ville et des municipalités du secteur nord de la MRC des Appalaches voulant faire une demande en aide alimentaire.

Ce prix Coup de cœur représente donc une belle reconnaissance pour l’équipe ayant collaboré au projet. « Nous travaillons fort et nous n’avons pas nécessairement de retour sur ce que nous faisons, donc c’est plaisant de recevoir ce prix, a souligné la directrice Catherine Lachance en entretien avec le Courrier Frontenac. Lorsque la pandémie a commencé, nous avons rapidement adapté notre offre de service. Nous étions nommés dans la catégorie Soutien aux personnes en contexte de vulnérabilité, mais nous n’avons pas gagné. Quand le Coup de cœur est arrivé, c’était au-delà de nos attentes. Ils ont mentionné que notre projet allait en concordance avec les visions et les valeurs reflétées par le CISSS, soit le côté humaniste, l’égalité, le respect de la clientèle et l’entraide. »

Bien que L’assiette de la solidarité soit terminée, le REA continue d’appuyer la population du point de vue alimentaire. Le réseau effectue en moyenne 50 à 70 dépannages par semaine, ce qui représente une augmentation par rapport à la situation prépandémique. « Nous avons davantage de demandes et nous faisons plus de référencement à la banque alimentaire La Vigne, a expliqué Catherine Lachance. La clientèle est différente aussi. Les visages de la pauvreté changent, nous n’avons plus les mêmes profils que nous avions il y a quelques années. Avant, il s’agissait de personnes sur l’aide sociale ou qui ne travaillaient pas. Aujourd’hui, nous voyons beaucoup plus de gens qui occupent un poste à temps partiel ou de personnes monoparentales qui ont un emploi. Le loyer, l’épicerie, le gaz, tout coûte plus cher et quand tu n’as qu’un revenu, les fins de mois peuvent être difficiles, donc plusieurs ont besoin de l’aide alimentaire. »

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