La faune rapporte en Chaudière-Appalaches

RÉGIONAL. Les activités fauniques en Chaudière-Appalaches ont généré 600 emplois à temps plein, selon les données économiques issues d’une étude sur les activités fauniques dans la région.

Le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et député de Lotbinière-Frontenac, Laurent Lessard, a mentionné qu’on parle rarement du volet économique de la faune. Selon lui, ce secteur d’activité est très prospère dans la région en raison de la présence des grandes forêts ainsi que les nombreuses rivières.

L’étude révèle que les pêcheurs de truite mouchetée et de doré ainsi que les chasseurs de cerf de Virginie génèrent à eux seuls près de 55 % de ces retombées. « Sans l’ombre d’un doute, la pêche et la chasse sont des activités économiques excellentes pour la région », a commenté M. Lessard.

Retombées

En 2013, le secteur de la faune et des parcs a vendu plus de 1,3 million de permis de chasse, de pêche et de piégeage. En plus de contribuer à la création et au maintien de près de 14 000 emplois équivalents à temps complet. De plus, les dépenses des adeptes génèrent près de 900 M$ en valeur ajoutée et 180 M$ en revenus annuels pour le gouvernement. « Les sommes importantes dépensées par les adeptes en témoignent et contribuent directement au dynamisme de l’économie régionale. Cela assure la vitalité de toute une industrie composée de partenaires, de commerçants et de manufacturiers », a dit M. Lessard.

Améliorations

Bien que des revenus de 180 M$ ait été enregistrés, le secteur de la faune était tout de même en déficit. C’est pourquoi le gouvernement libéral a procédé au licenciement d’agents de la conservation qui étaient des employés saisonniers. « Nous voulons assurer une pérennité. Donc, nous avons effectué une correction de l’équilibre budgétaire dans ce secteur », a défendu M. Lessard, ajoutant que l’ensemble des permis sera analysé pour s’assurer que leurs coûts sont équitables d’une province à l’autre.