La FCCQ et la CCITM demandent au gouvernement de surseoir à sa décision

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Thetford Mines (CCITM) demandent au gouvernement fédéral de surseoir à sa décision de bannir l’utilisation de l’amiante au pays et demande la tenue de consultations pour mesurer les impacts économiques de cette décision qui pourrait aussi avoir des répercussions sur d’autres secteurs d’activités.

« Nous comprenons que les mesures annoncées ce matin n’affecteront pas les projets d’extraction de magnésium des résidus des anciennes mines d’amiante d’Asbestos et de Thetford Mines et c’est une bonne chose pour la région », affirme Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ.

« Nous devons nous assurer que les mesures réglementaires fédérales n’auront pas d’impacts négatifs sur l’économie de régions qui cherchent à valoriser les résidus de l’exploitation passée de l’amiante. » de commenter également Alain Laflamme, président de la CCITM.

Sans minimiser les enjeux au niveau de la santé publique liés à l’exploitation passée de l’amiante, la FCCQ et la CCITM estiment qu’on doit tenir compte de tous les facteurs et que les connaissances scientifiques actuelles permettent clairement d’établir, du point de vue sanitaire et environnemental, qu’il est reconnu que l’amiante chrysotile encapsulée peut être exploitée de façon sécuritaire.

« Le gouvernement fédéral doit se mettre en mode écoute des acteurs économiques des régions qui pourraient subir les contrecoups de sa décision d’interdire l’amiante au Canada », poursuit Stéphane Forget.

« La transformation des résidus miniers contenant de l’amiante représente une avenue de développement économique pour des régions qui recherchent la diversification de leur économie. » mentionne Alain Laflamme.