Le maire Brousseau satisfait de la rencontre

THETFORD. Le maire Marc-Alexandre Brousseau juge que l’objectif a été atteint pour la délégation de la région s’étant déplacée à l’Assemblée nationale, le jeudi 7 mai, afin de rencontrer, entre autres, le chef par intérim du Parti québécois (PQ), Stéphane Bédard, et le député de Sanguinet, Alain Therrien dans le dossier des normes de santé sécurité liées aux travaux en présence de chrysotile.

Rappelons que le 28 avril dernier, lors de la période de questions, le député avait interpellé le Parti libéral quant à leur décision de mandater la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) pour qu’elle revoie ces normes, prétextant que l’amiante était dangereux pour la santé des travailleurs. Le maire de Thetford Mines avait alors demandé une rencontre dans le but de démontrer l’importance de l’allègement de la réglementation pour sa ville.

«L’objectif était de démontrer la rigueur de notre argumentation et l’importance de ce dossier pour notre région. Il est essentiel que les règles de la CSST soient revues et nous ne voulons pas qu’une joute politique nuise à notre dossier», a affirmé le maire Brousseau qui était accompagné par le directeur général de la Ville, Olivier Grondin et par le préfet de la MRC des Appalaches, Paul Vachon.

Le maire croit que le but a été atteint puisque les représentants du PQ ont affirmé que la délégation régionale connaissait bien son dossier et que les faits présentés étaient éloquents.

Selon le préfet, les politiciens ont clairement fait preuve d’ouverture. «M. Bédard a accepté de nous rencontrer rapidement, en compagnie du député de Sanguinet, Alain Therrien, qui avait posé la question en chambre, et le député qui le remplacera à titre de porte-parole de l’opposition en matière de travail. Cela démontre qu’ils ont compris l’importance du dossier pour nous», a-t-il mentionné.

Par ailleurs, la Ville de Thetford en est présentement à finaliser la prise de rendez?vous avec les centrales syndicales impliquées dans le dossier à la CSST afin de leur exposer la situation et faire en sorte que les faits et la science nous mènent à un règlement. «Nous devons nous préoccuper de la santé des travailleurs en fonction des données connues et non entretenir une coûteuse psychose collective», a conclu M. Brousseau.