Le Mouvement PROChrysotile québécois poursuit son combat

THETFORD. Bien que les mines de chrysotile aient cessé leurs opérations d’extraction depuis 2011, le Mouvement PROChrysotile québécois (MPCQ) croit toujours à la pertinence de ses actions.

En 2014, une trentaine d’organisations des deux régions ont confirmé leur intérêt au développement économique des régions en appuyant le mouvement par le biais de résolutions. Le second volet de cet exercice sera repris l’automne prochain.

Le principal point au Plan d’action est le dossier de la réglementation des travaux de génie civil en présence de matériaux susceptibles de contenir de l’amiante. Selon le MPCQ, cette réglementation excessive et mal adaptée aux travaux à l’extérieur risque de coûter très cher aux municipalités, aux contribuables, aux entreprises et aux propriétaires, et cela, sans gain mesurable pour la santé des travailleurs et de la population.

«L’opposition à l’inclusion du chrysotile dans la Convention de Rotterdam est un autre dossier important qui doit nous préoccuper si l’on souhaite valoriser nos résidus miniers dans l’avenir», de conclure le président Serge Boilard. (CF)