Les enseignants se prononceront sur un mandat de grève
THETFORD. Le Syndicat de l’enseignement de l’amiante (SEA) tentera d’obtenir un mandat de grève auprès de ses quelque 500 membres, le mardi 22 septembre, lors d’une assemblée générale qui aura lieu à la salle Dussault.
Tout comme leurs collègues ailleurs en province, les enseignants de la Commission scolaire des Appalaches (CSA) dénoncent la lenteur des discussions avec le gouvernement du Québec entourant leurs conditions de travail et les compressions budgétaires en éducation.
«Nous n’avons pas le choix, a mentionné le président de la SEA, Francis Jacob. À la fin août, nous étions rendus à une cinquantaine de rencontres de négociations et il ne s’est toujours rien passé. Le gouvernement est totalement fermé et ne veut pas négocier. Il attend qu’on fasse un “move” pour dire que nous ne sommes pas de bonne foi et imposer une loi spéciale. Nous n’en voulons pas de décret.»
M. Jacob estime que la situation actuellement dans le système de l’éducation n’a plus de bon sens. «Les élèves n’ont plus de services. Il y a moins de techniciens en éducation spécialisée et de psychoéducateurs. Quand ton enfant est bon et qu’il n’a aucune difficulté d’apprentissage, il va s’en sortir, mais aussitôt que celui-ci a moindrement des besoins, il est dans le trouble», a-t-il renchéri.
Rappelons qu’en mai dernier, un peu plus de 250 membres du SEA étaient présents à la séance publique des commissaires de la CSA pour réclamer leur appui dans le cadre des négociations avec Québec. Ils avaient alors obtenu celui du commissaire Jean-François Hamel qui représente entre autres le secteur de Black Lake.
En avril, une vingtaine d’enseignants avaient également investi le bureau du directeur général de la commission scolaire, Camil Turmel, pour lui faire part de leurs préoccupations.
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