Les membres du syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Thetford sans contrat de travail depuis minuit

Depuis minuit aujourd’hui, les 420 000 employés de l’état représentés par le Front commun (CSN, CSQ, FTQ et APTS), ce qui inclut le syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Thetford (SEECT), sont sans contrat de travail. 

Rappelons que la dernière entente (2020-2023) n’avait été signée qu’en 2022. Les membres des 60 autres syndicats de personnel enseignant du réseau collégial et ceux du SEECT s’inquiètent donc des conditions de travail qui leur seront consenties par le gouvernement à l’issue d’une négociation qui s’avère d’ores et déjà ardue. Selon eux, les enjeux pour améliorer les conditions des enseignantes et enseignants du réseau collégial sont nombreux et cruciaux. 

Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre généralisée nuisant de façon importante au recrutement et à la rétention des enseignant(e)s, les enjeux liés à la précarité des emplois, l’évolution insuffisante des salaires au regard du coût de la vie et de l’inflation ainsi que la volonté du gouvernement de faire de l’enseignement à distance une norme sont les principales sources d’inquiétude pour les membres du SEECT.

Afin de sensibiliser la population étudiante, la direction du Cégep ainsi que la population générale aux principaux enjeux auxquels vont devoir faire face les enseignantes et enseignants du réseau collégial au cours des prochaines années, les membres du SEECT ont choisi de souligner la fin de leur contrat de travail en organisant une activité de mobilisation qui aura lieu à compter de midi aujourd’hui (31 mars) à la cafétéria du Cégep.