Geneviève Guilbault et Isabelle Lecours à la rencontre d’aînés à Laurier-Station

La vice-première ministre sortante et candidate de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans Louis-Hébert, Geneviève Guilbault, a accompagné, jeudi matin, la députée sortante de Lotbinière-Frontenac et candidate de la CAQ, Isabelle Lecours, lors d’une visite à la Villa Laurence de Laurier-Station.

Elles ont profité de l’occasion pour discuter avec les aînés, mais ont aussi pu prendre le temps de clarifier les nombreuses annonces faites par leur parti depuis le lancement de la campagne électorale ainsi que celles qui pourraient les aider à faire face à l’augmentation du coût de la vie.

« Ce n’est pas la première résidence que je visite et chaque fois, on nous parle des revenus qui ne bougent pas. Nous avons des engagements à cet égard », a souligné Isabelle Lecours.

« Il y a le 2 000 $ par année pour les personnes de 70 ans et plus ainsi qu’un chèque de 400 $ à 600 $, selon le revenu. C’est de l’argent net dans leurs poches. Le coût de la vie est un enjeu pour tout le monde, incluant nos aînés. C’est important de leur dire que ces mesures seront là pour eux, si bien sûr on a la chance d’être élus », a expliqué Mme Guilbault.

Au terme de la visite, les deux politiciennes ont rencontré les médias locaux afin de faire le point sur certains dossiers qui touchent la région. Au sujet de la couverture cellulaire déficiente dans certaines parties de la circonscription, elles ont affirmé que l’objectif d’un prochain gouvernement de la CAQ serait de collaborer avec le gouvernement fédéral de la même façon que pour le dossier du branchement à Internet haute vitesse.

CLIMAT TOXIQUE

Isabelle Lecours et Geneviève Guilbault ont également dénoncé le climat toxique dans lequel se déroule la campagne électorale. Comme à chaque élection, les pancartes des candidats sont la cible des vandales, mais cette année, elles ont remarqué que le tout va plus loin encore.

« La surprise que j’ai eue, c’est l’agressivité. Je demande à tout le monde d’être calme et de débattre dans la sérénité et pas dans la violence », a mentionné Mme Lecours.

« On n’a pas du tout vécu ça en 2018 et nous avons toujours eu des adversaires politiques. Mes pancartes ont été vandalisées, mais certains ont poussé la créativité jusqu’à installer de nouvelles affiches à côté des miennes avec des propos comme « Vieille chienne à vendre ». […] Quelle perte de temps! On se porte candidat pour travailler pour les gens, passer nos messages et aller voir la population. Certains ne nous aiment pas et nous le disent. C’est correct qu’ils nous parlent puisque nous sommes payés pour ça, mais ce genre de comportement, ça me dépasse », a rajouté Mme Guilbault.

Cette violence, analyse-t-elle, est peut-être le prolongement de ce qui s’écrit sur les médias sociaux depuis deux ans.