Deux étudiants en médecine font leur externat à Thetford Mines

Gabrielle Guillemette de Québec et Laurier Boulianne de Mont-Saint-Hilaire, deux étudiants en médecine à l’Université Laval, ont décidé de poursuivre leur apprentissage à Thetford Mines dans le cadre d’un nouvel externat longitudinal intégré (ELI) de type communautaire.

Depuis cet automne, ils sont présents au Groupe de médecine de famille (GMF) des Appalaches – Clinique médicale de Thetford, au GMF de Thetford Mines – Clinique médicale Kingsville, ainsi qu’à l’hôpital. 

Contrairement à l’externat traditionnel, qui se déroule principalement dans les hôpitaux de Québec, celui-ci permet de le faire sur une période d’un an presque entièrement en région. Cette formation propose une expérience clinique précoce et continue en médecine de famille tout en donnant accès à d’autres spécialités médicales. 

Pour Gabrielle Guillemette, plusieurs raisons ont motivé son choix de faire son externat dans la région. « J’ai été attirée par le milieu qui me semblait très convivial par les activités et la séquence de stages offertes, par la possibilité de découvrir une nouvelle ville en restant à proximité de Québec ainsi que par l’accessibilité à la nature et au plein air. »

Quant à Laurier Boulianne, vivre son externat en région est un privilège. « J’ai choisi de le faire à Thetford Mines, car la formule favorise l’autonomie et la responsabilité, sous la supervision directe d’un médecin enseignant. Le fait d’être attitré au même centre hospitalier à long terme est également un avantage intéressant. Cet hôpital est la combinaison parfaite d’un bon niveau d’affluence avec une grande variété de cas. »

Pour le doyen de la Faculté de médecine de l’Université Laval, Julien Poitras, l’externat longitudinal intégré apporte une richesse supplémentaire à l’expérience étudiante par une exposition à la pratique médicale reposant sur des besoins locaux. « Nous témoignons toute notre reconnaissance aux médecins et aux équipes de soins qui ont accepté d’accueillir ce nouvel ELI, car ils contribuent de manière significative à la formation de notre relève en santé. »

Notons qu’il s’agit du troisième projet à se réaliser en Chaudière-Appalaches après Lévis et Montmagny.