Un marche-o-thon de 20 h 22 au profit de Leucan

Le Thetfordois Mathieu Payeur a accompli tout un défi en parcourant à la marche un total de 75 kilomètres, ou encore 118 700 pas, dans un temps prédéterminé de 20 h 22. Son initiative, qui avait lieu au cours de la dernière fin de semaine, a permis d’amasser plus de 5000 $ au profit de Leucan.

« C’est un défi personnel que je me suis lancé. Le coprésident de la campagne locale du Défi têtes rasées Maxime Lachance-Bouchard, qui est un ami, m’a incité à prendre part à l’événement et je me suis dit que tant qu’à y être, aussi bien faire un petit quelque chose de plus. J’ai donc pensé à un marche-o-thon », a-t-il mentionné au Courrier Frontenac.

Ce dernier a quitté le stationnement du Korsé, Cafébar situé aux Galeries Appalaches le samedi 21 mai à minuit pour effectuer une boucle. Il a emprunté le boulevard Frontenac jusqu’au magasin Walmart, pour ensuite longer la 9e Rue jusqu’à la piste cyclable située dans le quartier Rousseau. De cet endroit, il s’est rendu jusqu’au Kiosque Choco-Latté, a bifurqué sur la rue Notre-Dame Ouest jusqu’à la rue Pie-XI, pour finalement prendre la piste cyclable jusqu’au Korsé. Il a effectué ce trajet à maintes reprises jusqu’au lendemain à 20 h 22.

« Il y a eu des hauts et des bas. J’avais toujours du monde avec moi. La nuit a passé vite, mais je vous dirais qu’entre 8 h et 11 h j’ai trouvé cela difficile. L’engouement tout autour m’a cependant redonné de l’énergie jusqu’à la fin. »

L’entreprise Appalaches Nature s’est aussi impliquée pour la cause. « Pour chaque travailleur qui prenait part au défi, mon employeur s’engageait à verser un montant d’argent à Leucan. Les employés présents ont totalisé 84 heures de marche. »

Mathieu Payeur était loin de s’attendre à un tel succès. « Je n’ai pas encore le montant exact, mais ça dépasse les 5000 $. J’avais déjà amassé 2000 $ avant de commencer, puis la journée de samedi a permis de récolter au-dessus de 3000 $. D’ailleurs, des gens pouvaient donner de l’argent directement aux bénévoles présents au Kiosque Choco-Latté et au Korsé. Je ne pouvais pas demander mieux comme journée. »

Déjà, plusieurs personnes souhaiteraient qu’une deuxième édition ait lieu l’an prochain. « Des gens m’en parlent et aimeraient bien que j’entreprenne un autre défi comme celui-ci. Ça reste à voir. J’étais en forme pour le faire cette année. C’est une question de santé aussi. L’âge commence à paraître », a-t-il conclu.