5,8 millions $ pour six anciennes mines de la région

APPALACHES. Dans un plan de restauration des sites miniers qui n’avait pas été rendu public jusqu’à tout récemment, il est révélé que le gouvernement du Québec a décidé de s’occuper de quelque 700 sites miniers laissés à l’abandon. Dans la région, on en retrouve sept, mais les travaux sur l’un d’eux ont déjà été effectués.

C’est le journal Le Devoir qui a mis la main sur le document comportant la liste des sites miniers compris dans le programme qui devrait se terminer en 2027. Au total, ce seront plus de 800 millions $ qui seront dépensés par le gouvernement, dont 5,8 millions $ pour les anciennes mines de la région. L’article du Devoir fait d’ailleurs mention que dans la province, les dépenses pourraient être revues à la hausse afin d’atteindre 1,2 milliard $.

On retrouve sur cette liste les mines de chrysotile Continental située à Vimy et Belmina, la mine de cuivre Harvey Hill située à Leeds, ainsi que les mines de chrome, Reed-Bélanger, Grand-Père et Montréal. La mine American Chrome située à Coleraine a été restaurée récemment.

Les travaux effectués sur les six autres endroits le seront dans le but de sécuriser les lieux ou de décontaminer les sols. Les actions posées pourraient être de clôturer les sites afin d’empêcher les gens d’y accéder ou faire une digue pour que les talus ne s’effondrent pas. La plupart des travaux dans la région devraient être terminés d’ici 2017, sauf deux, soit ceux de Belmina et Harvey Hill qui devraient s’étendre jusqu’à l’échéance de 2027.

Selon le maire de Saint-Joseph-de-Coleraine, Gilles Gosselin et le nouveau retraité de l’Office de tourisme de la région de Thetford, Denis Bourassa, il s’agit toutefois de travaux plutôt minimes. En effet, seuls deux sites de la région dépasseront les 2,5 millions $ en travaux, les autres nécessiteront seulement quelques dizaines de milliers de dollars.

Rappelons qu’en décembre 2013, le gouvernement péquiste avait adopté le projet de loi 70 modifiant ainsi la Loi sur les mines. De ce fait, les minières étaient désormais responsables de la restauration complète des sites affectés par leur exploitation présente et future. Par le passé, un certain laisser-aller de la part du gouvernement a fait monter la facture pour les contribuables. Ce plan de restauration est d’ailleurs le résultat de ce laxisme décrié par plusieurs.