Cellulaire au volant : toujours autant de délinquants

Le nombre de constats d’infraction émis pour l’usage du cellulaire au volant a considérablement augmenté dans la MRC des Appalaches, passant de 20 en 2008 à 132 en 2014.

Selon les données obtenues par TC Media Nouvelles auprès de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), la région se classe au cinquième rang en Chaudière-Appalaches pour ce type d’infraction au Code de la sécurité routière.

C’est toutefois à Lévis qu’il s’est donné le plus de constats. En effet, les policiers ont remis 638 amendes en 2014, comparativement à 89 six ans plus tôt. Pour l’ensemble du territoire de Chaudière-Appalaches, on constate un total de 1681 infractions, il y a deux ans, alors qu’il y en a eu 207 en 2008.

En entrevue au Courrier Frontenac, la porte-parole de la Sûreté du Québec Ann Mathieu n’était pas en mesure d’expliquer ce phénomène. «Est-ce parce qu’il y a plus de contrevenants? Il faut regarder aussi qu’avec l’évolution de la société, il y a l’évolution technologique et le cellulaire en fait partie. C’est devenu aussi une réalité pour les policiers de faire face à cette problématique.»

Bien que la SAAQ diffuse des campagnes de sensibilisation afin de contrer le cellulaire au volant, Mme Mathieu estime qu’il reste encore du travail à faire. «Nous avons tenu certaines opérations cet été à Québec, entre autres sur le boulevard de la Capitale, et nos policiers ont remarqué que les gens ont tendance à utiliser leur téléphone dans les bouchons de circulation. C’est clair que la plupart des automobilistes sont portés à retenir le fait de ne pas utiliser ce type d’outils souvent lorsqu’ils reçoivent malheureusement un billet d’infraction.»

Rappelons qu’utiliser un cellulaire en conduisant ou le manipuler de quelque façon que ce soit entraîne automatiquement une amende de 80 $ à 100 $ et quatre points d’inaptitude.