La CSA pourrait envisager une fusion volontaire
THETFORD. La Commission scolaire des Appalaches (CSA) n’écarte toujours pas la possibilité de se fusionner avec celle des Navigateurs, malgré la volonté du ministre de l’Éducation, François Blais, de ne pas mettre en application le projet de son prédécesseur Yves Bolduc.
«D’après ce que je comprends, il n’y a pas d’urgence dans le paysage politique d’aller de l’avant avec des fusions forcées, sauf qu’il y a des incitatifs pour les commissions scolaires qui sont intéressées à le faire. Les règles budgétaires qui sont là en deviennent elles-mêmes. Elles t’incitent à regarder pour une fusion, car tu as de la misère à payer ton administration», a mentionné le président de la CSA, Denis Langlois.
Le projet de loi sur la gouvernance scolaire devrait sortir d’ici les prochaines semaines. «Tant que nous ne l’avons pas vu, c’est embêtant de commenter davantage parce qu’il y a des rumeurs voulant que les commissions scolaires ayant moins de 10 000 élèves n’aient pas le choix de fusionner. C’est ce que l’on entend aussi», a ajouté M. Langlois.
Il a confié au COURRIER FRONTENAC que son organisation travaillait davantage sur une base de volontariat avec la commission scolaire des Navigateurs. «Est-ce que nous sommes plus gagnants dans une fusion volontaire que de rester seul? Si nous restons seuls et que les coupures continuent, nous sommes mieux de nous fusionner. Si les compressions arrêtent et qu’il y a une réinjection d’argent dans le réseau, là, nous sommes mieux de rester autonomes chez nous.»