Le Bureau de gestion des événements a cessé ses activités

Les impacts liés à la pandémie et le manque d’implication dans le milieu ont joué un rôle dans la fermeture du Bureau de gestion des événements (BGE) de Tourisme région de Thetford le printemps dernier.

Cette unité de travail avait vu le jour en 2018 afin de répondre à un besoin de longue date. « Le BGE était monté comme un projet d’entreprise. Des subventions étaient accordées pour favoriser son démarrage, mais au fil des années, il devait générer des revenus pour subvenir à ses besoins, ce qui n’a pas nécessairement été le cas », a mentionné au Courrier Frontenac le directeur général de la MRC des Appalaches, Rick Lavergne.

Il a ajouté que l’idée de base était de permettre aux bénévoles de jouer plus directement leur rôle. « Cela n’a pas été constaté puisqu’il y a eu une baisse d’implication au sein des activités. Cela a aussi joué dans la balance. De plus, c’était souvent le BGE qui allait solliciter les mêmes partenaires financiers pour tous les événements qu’il gérait. Dans ce contexte, il était difficile de voir le dégagement d’une rentabilité en général et de façon autonome. » 

Selon M. Lavergne, le départ du coordonnateur Vincent Vachon a précipité la réflexion de mettre fin au projet. « Il a fait un excellent travail. Il était accompagné de plusieurs ressources au début et à la fin il était rendu seul. Cela devenait exigeant. La dernière édition du Carnaval de Thetford est un bon exemple. »

Rappelons que la majorité des membres du comité organisateur a décidé de ne pas poursuivre l’aventure en raison du manque de bénévoles. Son président, Adam Patry, mentionnait en février que l’avenir de l’événement était incertain.

Le directeur général de la MRC des Appalaches a souligné que son organisation continue de croire que la tenue d’activités permet de positionner la région et de faire du développement économique. « Nous allons récupérer une partie de cette mission au sein de la Société de développement économique de la région de Thetford, mais nous agirons davantage en soutien plutôt que d’être impliqués dans la gestion des événements. La société évolue et nous devons rejoindre les gens selon leurs intérêts. Il faut réussir à connecter avec eux. Je pense qu’il y a moyen d’y arriver, mais il faut s’y prendre différemment. »