Le Défi Chaîne de vie célèbre son 10e anniversaire 

Les policiers et policières bénévoles de l’Association canadienne des dons d’organes et de tissus (ACDO) sont mis en lumière dans le cadre du 10e Défi Chaîne de vie, qui se tient dans les montagnes d’une quinzaine de régions du Québec, pendant les fins de semaine des 12, 13 et 14 octobre et des 19 et 20 octobre.

Le 17 octobre est la Journée mondiale du don d’organes et de la greffe. Des centaines de personnes en lien avec la chaîne de vie, de l’éducation à la transplantation, se réunissent aux quatre coins de la province pour gravir des montagnes et envoyer un message d’espoir aux 853 personnes en attente d’une greffe au Québec. Toute la population est invitée à se joindre au mouvement en participant à l’événement.

Célébrant son 10e anniversaire, ce défi rassembleur se tient sous la présidence d’honneur du philanthrope Jean-Pierre Léger. « Appuyer Chaîne de vie, c’est soutenir la mission éducative du don d’organes et de tissus en milieu scolaire. En étant éduqués à cet enjeu vital, les jeunes peuvent prendre une décision libre et éclairée et, ainsi, devenir des ambassadeurs de la discussion en famille », estime le vice-président de la Fondation Famille Léger, partenaire de l’organisme depuis 2019.

HOMMAGE AUX POLICIERS ET POLICIÈRES BÉNÉVOLES

Rendant hommage depuis dix ans aux différents maillons de la chaîne de vie, le défi souligne cette année la contribution exceptionnelle des policiers et policières bénévoles de l’Association canadienne des dons d’organes et de tissus (ACDO). Jouant un rôle méconnu auprès de la population, ils représentent un maillon vital de la chaîne d’intervention préhospitalière.

Des policiers et policières d’une douzaine de corps policiers et de Contrôle routier Québec se rendent disponibles bénévolement pour transporter des organes à toute heure du jour et de la nuit. Quand ils reçoivent un appel de Transplant Québec pour une demande de transport d’organes, ces volontaires abandonnent tout sur-le-champ pour accomplir leur délicate mission et participer à sauver des vies.

Dans chaque région qui participe au défi, un policier ou une policière bénévole agira à titre de porte-étendard et aura l’honneur de planter le drapeau de Chaîne de vie au sommet de la montagne.

DÉFI LOCAL

Dans la région de Chaudière-Appalaches Sud, le Défi Chaîne de vie se tiendra exceptionnellement en semaine, soit le jeudi 17 octobre, au mont Adstock. Quelque 125 élèves de la Polyvalente de Thetford Mines participeront à la montée, en pleine Journée mondiale du don d’organes et de la greffe. Ayant suivi le Programme Chaîne de vie en classe, ils démontreront ainsi leur appui à l’éducation au don d’organes et de tissus, tout en perpétuant le souvenir de deux anciens élèves de leur école qui ont fait don de leurs tissus lors de leur décès, en 2020.

Le policier Guillaume Turmel agira comme porte-étendard pour représenter ses collègues. L’agent de la Sûreté du Québec réalise bénévolement des transports d’organes depuis son retour en Beauce en 2019. « Chaque transport d’organes est une course contre la montre. Chaque fois que je réponds à un appel, je suis reconnaissant de la chance que j’ai de pouvoir participer à cette chaîne de vie. Peut-être qu’un jour un membre de ma famille aura besoin d’une greffe. Alors, j’apprécierai encore plus le rôle essentiel que joue l’ACDO au quotidien », souligne-t-il.

UNE MISSION AU SERVICE DE LA VIE

Le Défi Chaîne de vie est une activité de financement et de solidarité pour soutenir la mission de Chaîne de vie, qui est d’éduquer les jeunes de 15 à 17 ans au don d’organes et de tissus dans les écoles secondaires du Québec. Comme le souligne Lucie Dumont, présidente fondatrice, « l’éducation des jeunes est indubitablement une solution à privilégier pour le développement de valeurs citoyennes garantes de la réussite du don d’organes et de tissus dans la population ».

Depuis plus de 10 ans, le Programme Chaîne de vie fait vivre aux élèves des activités pédagogiques propices à la construction d’une opinion éclairée au regard du don d’organes et de tissus. Les adolescentes et adolescents deviennent alors les émissaires d’échanges sur le sujet au sein de leur famille, ainsi que dans la société actuelle et future.

Hormis la portée significative de l’éducation auprès des jeunes, « ce qui peut véritablement faciliter le don d’organes, ce sont les structures organisationnelles en milieu hospitalier, l’accompagnement des familles, la formation des professionnelles et professionnels de la sante et l’éducation de la population », ajoute Mme Dumont.