Éducation : plusieurs postes toujours à combler dans les Appalaches

Les membres du personnel du Centre de services scolaire des Appalaches (CSSA) travaillent activement afin de pourvoir les nombreux postes toujours vacants en vue de la prochaine rentrée scolaire prévue le mercredi 30 août.

En date du 23 août, cinq postes en enseignement au primaire et 14 au secondaire n’avaient toujours pas été comblés. « Nous en avons quelques-uns avec 100 % de tâches, mais pour la majorité ce sont des postes à temps partiel », a mentionné au Courrier Frontenac le directeur général Jean Roberge.

Son équipe tente également de trouver 14 personnes en techniques d’éducation spécialisée, le même nombre en service de garde, puis une vingtaine pour effectuer de la surveillance dans les écoles. Aucun poste ne serait à combler en formation professionnelle.

« Nos employés aux ressources humaines, nos directions d’école et les membres du personnel travaillent d’arrache-pied pour trouver des gens afin de pourvoir les postes vacants. S’il nous en manque encore le 30 août, nous trouverons toutes les solutions nécessaires pour être en mesure de répondre aux besoins de notre clientèle. Nous avions réussi l’an passé et nous œuvrons en ce sens cette année », a dit M. Roberge.

CELLULAIRE EN CLASSE

Par ailleurs, appelé à commenter la volonté du ministère de l’Éducation à mieux encadrer la présence des cellulaires en classe, le directeur général du CSSA s’est montré favorable. « La situation est quand même bien gérée dans notre organisation. Les enseignants avaient développé des stratégies avec le temps que ce soit, par exemple, l’utilisation d’un panier dans lequel les élèves doivent déposer leur appareil en arrivant. »

Il a ajouté que la majorité ou sinon la totalité de la clientèle au secondaire possède aujourd’hui un cellulaire et que cela devient de plus en plus répandu au primaire. « La démarche sera davantage encadrée et plus claire. Nous entendons dire que l’appareil pourra continuer à être utilisé à des fins pédagogiques comme c’est le cas actuellement. Je crois cependant que son utilisation doit être restreinte en classe parce que c’est un lieu d’apprentissage et d’échanges. La directive prévue par le ministre de l’Éducation donnera un levier aux enseignants afin d’agir en fonction de la règle qui sera émise. Je trouve cela intéressant », a-t-il conclu.