Réussite scolaire : la CSA se démarque
THETFORD. Les plus récentes données disponibles couvrant l’année 2010-2011, qui ont été publiées par le ministère de l’Éducation dernièrement, indiquent un taux de diplomation ou de qualification de 85 %.
Ce résultat est loin de déplaire au directeur général de la CSA, Camil Turmel, d’autant plus que la moyenne provinciale pour l’ensemble des écoles publiques est de 83,8 %. « Je suis fier de ce résultat. Je suis convaincu que notre région se classe parmi les cinq meilleures au Québec. »
« Nous avons mis davantage l’accent sur la lecture qui est un déterminant en ce qui a trait à la réussite scolaire. Nous favorisons également dans nos écoles l’implication des parents puisqu’ils ont un rôle important à jouer. Les études démontrent que le parent contribue à la réussite de l’élève dans une proportion de 50 % », a-t-il renchéri.
Un taux de réussite plus élevé à Black Lake
Parmi les trois écoles secondaires de la région, celle de Black Lake sort du lot avec un taux de diplomation ou de qualification de 97,5 % alors qu’il est de 83,4 % à Thetford et de 73,4 % à Disraeli.
L’établissement de Black Lake est d’ailleurs parmi les meilleurs en Chaudière-Appalaches et dans la province. Cela s’explique entre autres parce que cette école accueille seulement des élèves du secteur régulier. De plus, 56 % de sa clientèle provient de l’extérieur du bassin. La mise sur pied d’un programme d’anglais enrichi pour les élèves de 5e et 6e année du primaire y a aussi contribué.
Selon Camil Turmel, cette clientèle est fidélisée et dans plus de 90 % du temps elle demeure pour y faire son secondaire.
Moins de décrocheurs
D’après les plus récentes données disponibles, la commission scolaire de la MRC des Appalaches avait une moyenne de 48 décrocheurs pour les années 2009 à 2011, comparativement à 61 de 2004 à 2006.
M. Turmel croit que le taux de décrochage continuera de diminuer en raison des efforts mis de l’avant pour favoriser la persévérance scolaire.
Les services à l’élève affectés
Les nouvelles compressions de 800 000 $ imposées par le ministère de l’Éducation auront des impacts directs sur les services offerts à l’élève.
Même si le directeur général de la CSA affirme que son organisation a toujours protégé les ressources attribuées à la clientèle et que certaines années elle a coupé dans le secteur administratif pour mettre davantage d’argent pour les élèves, la situation sera toutefois différente en 2014-2015 advenant le feu vert du ministère pour l’adoption d’un budget déficitaire.
« Pour la prochaine année, nous allons couper dans certaines mesures qui touchent notamment l’aide aux devoirs et le français. Nous n’enlèverons pas les mesures, mais nous prévoyons réduire le financement », a-t-il fait savoir.
Les possibilités de couper davantage dans le secteur administratif semblent moins évidentes considérant l’ampleur des compressions. Elles sont de 400 000 $ dans le secteur éducatif seulement. M. Turmel estime que la commission scolaire ne peut absorber ce montant.
Rappelons que le manque à gagner inscrit au prochain budget, qui sera possiblement adopté le 26 août, est de 260 000 $. La CSA s’attend à une réponse favorable du ministère de l’Éducation puisque la moitié des organisations se trouvent dans la même position et feront une demande en ce sens.